28/08/2013

Confusion optimale

28 août 2013

Je suis en vie.

C'est incroyable.

Encore une fois, me voici confus.

Je n'ai aucune idée par où commencer.

Mais je dois vous en parler. Il le faut.

Il y a environ 4 jours, nous avions aperçut le vaisseau humain. Oui, celui qui contenait mon père. On m’appela au moment où ce dernier était à l'horizon et je courut dans notre vaisseau narval principal pour me placer à la suite de Robert, Princesse Rutabaga et Petit-Canard.

Il y a environ 6 heures, nous rattrapions enfin cette prison. Sans plus attendre, nous liions les navettes ensemble et une partie de l'armée narvalienne envahit aussitôt le tunnel et se mit à frapper la porte à coup de nageoire puissante. Ce vain effort fut vite régler par la force brutale de mon oncle, qui la démolit dans le temps d'un clin d’œil et qui débuta sa marche virile vers les petits êtres ressemblant à des macaques apeurés. Tous abandonnèrent leur armes devant Robert. Il leur était impossible de rivaliser contre une telle créature, donc autant abandonner.

Peu de temps après, nous arrivions à la salle de commande du vaisseau. Colonel Liquide-Jaunâtre gardait son glock collé à sa hanche, prêt à tirer qui s'opposait à lui mais une fois mon oncle en face de lui, il voyait bien l'inutilité de son jouet et s'assit lentement dans son siège.

"-Où est mon frère ?" demanda mon oncle, toujours le visage emplit de rage.

Le colonel se servit un verre de rhum mais décida de boire en la bouteille même, qui se vida en un instant.

"-La salle d'à côté."

Robert se retourna avec lenteur vers la porte métallique enfermant son plus proche ami. Nous y pénétrons.

Il y a 5 heures, nous étions en face de la prison de verre créée spécialement pour mon père. Petit-Canard s'empara des commandes et quelques coups de poing sur le clavier plus tard, la cage était ouvert. Je nageai vers mon père, maigre et faible. Je le serrai dans mes bras. J'attendais une réponse de sa part mais rien. Je le cru mort. Non, il ne l'était pas, il n'avait seulement rien mangé depuis si longtemps. Il me fixai un longtemps instant. Je ne pouvait rien dire. Ce moment n'était pas beau ou rien, il était seulement désiré depuis une véritable éternité. Robert, Princesse Rutabaga et Petit-Canard virent se placer à mes côtés. Cette chère morse pleurait toute les larmes de son corps. Elle était très près de mon père et ne supportait pas de le voir dans cet état. Je serrai mon père pour une ultime fois.

Et entendit la porte se refermer.

Je me retournai le plus vivement narvalement possible pour voir mon oncle, de l'autre bord du verre me regarder de ses yeux sombres et cruels. Le temps d'une seconde semblait alors durer des jours entiers.

Et c'est alors que je compris.

C'est alors que je compris que les narvals n'étaient pas en guerre contre les humains.

Je frappai avec toute ma force la muraille me séparant de celui que je croyais être de ma famille. Il ouvrit sa bouche mais je ne voulais rien entendre. Sa mort était la seule chose que je souhaitais. Les nageoires en sang, je tombai par terre et pleurai toute l'eau de mon corps. Je fus enfin prêt à l'écouter, à confirmer ce que j'avais déjà réalisé

"-Narval, mon pauvre petit narval. Tu as en vécu de la merde. Toi qui croyais pouvoir contrôler tout ceux qui t'entoure, tu t'es retrouvé poignarder par celui que tu pensais sous ton pouvoir. Ton père était un mauvais seigneur et Dieu sait que jamais tu ne seras mieux.

Moi par contre.

Les humains étaient de mon côté, junior. New-York n'a jamais été attaqué.

Le seul problème avait été que cet idiot de Colonel [Sauce Jaune ? Je ne sais pas je n'ai pas compris son nom.] avait oublié d'envoyer Albert avec toi dans l'espace. Toi et ton père allez donc mourir ensemble. C'est beau non ? Et si je peux supprimer la dernière morse et ce petit humain en même temps alors tant mieux !"

Je respirai un peu. Non, je n'était pas près à cela. Mais au fond, que pouvais-je y faire ?

"-PETIT HUMAIN ?! JE SUIS PRINCE DU CONGO, ANIMAL MARIN !!"

Je regardai Petit-Canard.

"-Tu es prince ?

-Oui, Narval. Tu ne le savais pas ? Je suis prince du Mali."

Ah bon. Ça aurait pus être utile. Pourtant c'est trop tard.

Je vis alors Robert quitter la pièce. Ensuite je vis le vaisseau humain. Finalement, je vis l'espace.

Nous étions renvoyé dans le vide. Encore.

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