24/12/2013

Il fait froid en enfer

24 décembre 2013

Mon père ne me parle plus. Nous marchons jours et nuit et ne dormons que très, très rarement.

La dispute se continue. Notre relation devient d'une température encore plus basse que notre environnement.

Robert est introuvable.

Noël est pénible.

22/12/2013

Engelure à la dignité

22 décembre 2013

Ah, le temps des fêtes. De la joie, du cœur, de la famille. De la neige. Des tonnes et des tonnes de neige.

Je suis en Sibérie.

Sinon, côté famille, et bien j'ai eu une longue chicane avec mon père. Premièrement, nous ne savons que Robert est PROBABLEMENT ici, mais c'est grand la Sibérie. Deuxièmement, c'est lui qui a écrit le message du 19 décembre 2012. Pas mon oncle. Et il ne veut pas me dire pourquoi.

Tout va mal.

Nous ne savons pas quoi chercher, on dirait que tout cela est vain. Comment retrouver un narval dans un blizzard éternel sur des kilomètres carrés ?

Enfin, ceci n'est pas vraiment un message usuel mais plutôt une mise à jour sur ma situation.

Et puis, je vais mal. Salut, cher lecteur anonyme.

19/12/2013

19

19 décembre 2013, 12:04

Je suis présentement dans l'hôtel. Nous allons bientôt partir pour le château de Vaduz. Nous avons déjà appelé le taxi. Petit plaisir en ces temps sombres : mon père qui tente de communiquer à la communauté locale au téléphone. Fin du plaisir.

J'ai désormais un cellulaire intelligent, un smartphone. Je vais pouvoir continuer ce message durant la journée et suivre les événements. Ah, le taxi est là. Je vais donc continuer sur la route.

Bon, comme je disais, nous nous rendons à notre destination pour rencontrer Robert. Enfin, l'objectif n'est peut-être pas nécessairement de la rencontrer. Peut-être qu'il consiste aussi un tout petit peu de le trucider et d'uriner sur son cadavre. Ou pas. En fait, je tiens à le laisser parler avant de faire quoi que ce soit. Voyez-vous, cher lecteur anonyme, je suis plus fair-play que mon oncle. Je vais écouter ce qu'il a à dire pour deux raisons précises. La première est simple : je le dois. Il me faut entendre sa voix, ses dires et ses idées. Je veux savoir ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Je connais déjà une partie de la réponse mais je tiens à la connaître dans son intégralité. La deuxième est encore plus simpliste : je souhaite éviter une guerre qui aurait la possibilité de ruiner l'environnement maritime et terrestre de notre planète en plus de décimer entièrement plusieurs peuples de toutes les espèces. Cette guerre, si jamais elle parvient à exister, ce que je ne désire pas le moindre du monde, risquerait d'impliquer bon nombre de pays humains ainsi que plusieurs nations marines. Ce serait alors la Quatrième Grande Guerre Marine ainsi que fort probablement la Troisième Guerre Mondiale.

Mes compagnons comprennent l'envergure que toute cette tension pourrait prendre et sont d'accord avec l'idée de ne pas commencer d'hostilité. Tous ont agréés.

Ah, je vois la forteresse.

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19 décembre 2013, 18:54

Je meure. C'est finis. J'écris cet ultime message dans les décombres d'un immeuble à logement abandonné. La guerre est amorcée. L'aide est vaine. Tout le monde a perdu.

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19 décembre 2013, 19:11

Mon père me crie de rester calme, de cesser d'écrire sur mon clavier. Je ne peux pas. Vous êtes mon échappatoire, mon moyen de survie psychologique. Je suis en vie si j'écris, je le sais. Il agrippe. Il m'amène dans la pièce d'à côté et me hurle de ne pas tomber en dormi. Ça va, papa. J'ai mon lecteur anonyme. Je vis. Tout s'assombri.

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19 décembre 2013, 19:19

Je suis en vie. Nous sommes au dernier étage d'un bâtiment. Plusieurs de nos hommes sont mort en protégeant moi et mon père. Je suis à demi-mort. Je dois survivre. Je dois écrire. Je dois expliquer au monde pourquoi cette guerre a éclatée et en décrire les conséquences. Vous devez lire et savoir. Je dois terminer ce message avant de terminer de respirer.

Nous sommes arrivés au château à environ deux heures de l'après-midi. Le ciel était dégagé, beau. D'un bleu pur. D'un mouvement défensif, j'ouvris la grande porte du château. C'est à cet instant que j'aperçut du coin de l’œil une escouade de somaliens passer du côté droit du bâtiment. Bon, j'imagine que des renforts au besoin n'était pas complètement une mauvaise idée. J'entrai d'abord, mon père ensuite, Ruta et Petit-Canard côte à côte en arrière. Nous marchâmes le long de la cours, vide de vies. Rien. Il n'y avait rien. Tout cela était louche, mais je savais que Robert n'aurait pas tenter une attaque surprise ou quoi que ce soit du genre. Il allait patiemment m'attendre.

Et il était là. Assis, sur le trône. Colonel Sauce Jaune à droite et un homme en costume cravate, plutôt costaud et d'une grandeur plus haute que la moyenne, à sa gauche. Cet homme devait être l'infâme Monsieur S. J'aurais parier n'importe quoi que c'était lui. Robert se leva pour nous observer. Nous nous plaçâmes ainsi, du point de vue de la porte : Petit-Canard, Ruta, moi et mon père. Après un long sourire, mon oncle prit parole.

«-Comment va mon neveu adoré ?»

Je serai mes poings mais su garder contrôle de mon corps. Je su résister à l'envie urgente qui me coulais dans les veines de ruiner son visage de la manière la plus violente que j'aurais pus imaginer dans la fraction de seconde qui me séparait de ma cible.

«-Cet homme, qui est-il ?

-Lui ? dit-il est se retournant vers la cravate. C'est Monsieur S. Le général en chef de l'OSE. Mon ami.»

Comme je le croyais. Il fit à peu près cinq pas vers nous et me fixa longuement.

«-Voici donc les grands du Conseil des Mers. C'est impressionnant ce que vous avez pus accomplir en si peu de temps. Réunir autant de races marines en quelques jours. Votre puissance est incroyable. Mais, elle est instable. Vous pensez pouvoir rivaliser avec mes forces et celle de l'OSE ? C'est inutile.

-Nous sommes aussi puissant que vous, voir plus, affirma Petit-Canard en coupant mon oncle.»

Encore un long échange de regard.

«-Avorton se prétendant être prince, qui t'as donc donné le droit de parler ? Sais-tu seulement qui je suis, garçon du Burkina Faso ?

-Vous êtes un lâche.»

Je vis la colère emplir les yeux de mon parent. C'était plaisant à voir.

«-Qui est donc votre supérieur ? Qui dirige réellement le Conseil ?

-Narval, s'empressa de dire Ruta, sans se soucier de ma confusion quant à sa réponse.

-Oui, c'est Narval, confirma notre prince.»

Robert porta alors ses pupilles sombres sur mon père.

«-C'est exact.»

La réponse de mon père laissa mon oncle bouche-bée, comme s'il s'attendait à autre chose.

«-Et bien, mon frère ! Moi qui te croyais avide de pouvoir.

-C'est un trait de famille que je choisis parfois d'oublier.»

La fureur demeura ce qui semblait être des heures sur le visage de mon ennemi. Je vis Monsieur S. ricaner un peu en arrière. Il semblait totalement absent de l’événement, comme s'il ne se sentait pas concerner. Pourtant, son armée était en jeu. Cet homme m’inquiétait. Comparer à lui, la réaction de Colonel Condiment était tout à fait normale. À chaque réponse crue qui sortait d'une de nos bouches, il mettait un pied en arrière, comme s'il prenait le coup pour son maître. Je décidai de parler.

Merde. Désolé, je dois couper mon histoire. Nous avons su protéger notre territoire mais nous devons changer de location.

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19 décembre 2013, 19:48

Mon père et moi sommes au sommet d'un immeuble d'une quinzaine d'étage. Je vois des avions dévaler dans le ciel rouge. Vaduz est à feu et à sang. Je vois une traînée de napalm être lancée sur ce qui semble être le centre-ville. C'est chaotique. La Troisième Guerre Mondiale est là. Et je sais qu'à quelque part sur Terre, la Quatrième Grande Guerre Marine est amorcée. Mon père me demande ce que nous ferrons. Je prends le temps de réfléchir et résume notre objectif présent en quelques mots.

«-On trouve et on tue Robert.»

Mon père prit lui aussi un certain temps pour penser. Après quelques minutes, il réalisa que c'était la meilleure chose à faire. Robert était partit par l'Est, dans un char d'assaut que mon père tente désormais de localiser grâce à la lunette de son Barrett. Cela me permet donc de continuer mon récit.

Comme je disais, je pris parole.

«-Que veux-tu Robert ? Pourquoi ceci ? C'est la guerre que tu veux, non ? Car comme tu le dis, tu es sûr de gagner, alors qu'à tu à perdre ? Tu crains donc notre si faible puissance ?

-Non, Narval, je souhaite seulement éviter des pertes narvaliennes inutiles.

-Alors, que veux-tu ?

-Que vous déssoudiez le Conseil des Mers.»

Je fus abasourdi. Comment pensait-il me faire accepter quelque chose d'aussi insensé pour moi ? Enlever ma seule réelle défense et abandonner ? Non, jamais.

«-Non, Robert je ne

Bang.

Quoi ?

Tout stoppa. Le temps était arrêté.

C'est un déclic d'une arme que je viens t'entendre. Et ce bruit là, c'était une douille rebondissant au sol.

Je portai mon regard lentement vers la gauche. Je vis un corps tomber à la renverse sur les dalles. Colonel Moutarde. L'éclat de sang gicla dans l'air. Je continuai de tourner ma tête. Je sentis Ruta sauter vers Petit-Canard. Je tournai mon regard pour comprendre et je vis.

Je vis Petit-Canard, le bras droit, un Colt 45, fumée exaltante du canon, pointant désormais mon oncle.

Ruta agrippa fermement le prince et le lança au sol, pendant qu'une deuxième balle retentissait et alla se loger au plafond. Mon père pris mon bras et m'amena au pas de course hors du palais. Je tentai de trouver Ruta mais je ne la voyais déjà plus. Je ne voyais que des coups de feu et des combats entre des humains au quatre coins de la salle. Mon père et moi même furent enfin dehors. Il me lâcha alors et commençai à lutter contre des forces de l'OSE. Remis de mon choc, je fis de même. Après quelques dizaines de vagues d'humains ridiculement faible, mon paternel et moi-même avions gaspillé maints chargeurs et ne trouvions plus de munitions sur les cadavres. Après une inspection plus raisonnable, nous remarquâmes que plus aucuns humains ne vint à nous. Sans nous poser de question concrète, nous allions entamer une marche hors du jardin mais mon oncle sortit par les grands portes et me fixa.

«-NARVAL ! SI TU SOUHAITE VRAIMENT ME TUER, ALORS VIENT !»

À main désarmée, je m'apprêtais à foncer vers Robert mais mon père me tira par la nageoire. Il s’adressa alors à Robert.

«-En temps et lieu.»

C'est à se moment que l'enfer se produit.

Au travers de toutes les explosions, tous les tirs et tous les cris, deux chars d'assaut transpercèrent les murailles de la cours de chaque côté du château. L'un d'eux vient se placer en face de Robert, qui s'empressa de le chevaucher.

«-Et bien, d'accord. En temps et lieu, cher frère !»

Et il partit. Ouais, moi aussi je me pose encore des questions. De tous les ennemis que j'aurais pus choisir, j'ai pris le plus chanceux. Il nous laissa donc avec l'autre char d'assaut, dont le canon visait lentement le milieu de mon visage. J'évitai sa balle d'une façon que je qualifierais de «ninjaesque» et courus vers le tank. Moi père m'ouvrit le sas et c'est 15 secondes après que nous avions pris possession du véhicule. Nous débutâmes alors la poursuite de Robert.

Mon paternel évita brillamment les débris du combat et ruines mais ne parvint jamais à rattraper mon oncle. Une dysfonction du char, déjà endommagé à notre entrée en son intérieur, nous obligea de débarquer et de courir vers l'immeuble le plus près. C'est dans la bataille interminable dans ce bâtiment bureautique que j'ai écris le récit que vous venez de lire. Donc, vous savez plus ou moins le reste.

Maintenant, il nous faut trouver Robert.

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19 décembre 2013, 20:12

Nous ne l'avons toujours pas trouvé. Par contre, un hélicoptère vint nous chercher. À bord, nous y avons retrouvé nos deux fidèles amis, Rutabaga et Petit-Canard. Nous débâtèrent alors sur nos futures actions et l'avenir de la guerre, et vinrent à la conclusion que dans les prochains mois, une seule chose devait être accomplie. Robert devait mourir. C'était l'étape numéro 1. Mon père déclara alors un fait surprenant.

«-Il est en Sibérie.»

Bon, je vais vous avouer que quand mon père, du haut de ses 3000 kg, affirme quelque chose d'absurde, peu importe ce que c'est, en nous foudroyant un à un, nous l'acceptons.

Ainsi, Ruta et P-C (Ouais, P-C, allez chier.) vont mener la guerre et tout contrôler depuis le QG du Conseil des Mers.

Moi et mon père allons poursuivre Robert.

En Sibérie.

11/12/2013

Petit pays en Europe

11 décembre 2013

C'est minuscule le Liechtenstein. Je savais pas, ça. Ah, et je me suis fait attaquer dans mon sommeil.

Donc, comme je disais, on (moi, mon père, Petit-Canard et Princesse Rutabaga) est arrivé par avion. Un beau moment donné, le pilote nous dit : «Et ben les p'tits mecs, on vient d'rentrer dans l'pays. E'l Liechtenstein, e'ch'parle.». Cela signifie que nous venions d'entrer au Liechtenstein. Il nous fis, par la suite, une autre déclaration semblable : «On va à Vaduz, e'l centre du pâys.». Il parlais de Vaduz, la capitale du Liechtenstein, qui est en son centre. En fait, 15 minutes après cette affirmation, nous étions en train d’atterrir dans ladite ville.

Ouais, le Liechtenstein c'est vraiment petit !

Putain, je me suis fait attaquer.

Vous ne comprenez absolument rien, ça je sais, mais figurez-vous que moi aussi je suis confus ! Quoi ? Qu'est-ce que j'ai entendu ? Je suis toujours confus ? ...ET ALORS ? C'EST PAS TOI QUI SE FAIT ATTAQUER ! Pardon, je m'éloigne encore du sujet. On le sait, ça arrive quand je me fais assommer. Ah, ça me fait rire. C'est comme si c'était devenu totalement banal. « Ah merde, je vais me faire assommer ! BANG ! Outch. Ah, les gars je comprends plus ce qui se passe. C'est la treizième fois cette semaine que je perds connaissance ! » Enfin, vous comprenez. Ben, vous comprenez pas pourquoi je me suis fait attaquer, mais vous comprenez ce que je veux dire. C'est ça que je veux dire. Pas grave.

Alors, comme je disais, on était rendu à l'hôtel, bien peinard dans une belle et élégante suite. Oui, nous nous sommes payer un certain luxe mais tout était un peu underground. Histoire de pas nous faire remarquer. L'hôtel n'était pas un grand bâtiment connu mais bien un petit du pays, qu'aucun voyageur n'utilise, de peur d'attraper le cancer en dormant dans les draps. D'ailleurs, notre suite était la seule de l'hôtel.

Nous sommes arrivés il y a 3 jours. Le jour premier, c'est en ouvrant la porte que j'ai reçu un parfait crochet de droite directement au visage.

Princesse Rutabaga m'a secoué jusqu'à mon réveil, après quoi elle fit de même pour mon père et notre collègue africain. Je demeurai dans le doute, camouflé sous mes couvertes pendant une heure. Heure après laquelle, je demeurai toujours dans le doute. Cependant, c'était avec d'autres meubles, comme par exemple sur une chaise ou dans une armoire. Je me demandais ce qui s'était passé. Le doute m'apporta jusqu'à un petit papier dans la main de mon paternel. Après l'avoir lu, le doute me consuma à un tel point que je sentis la nécessité de le partager sur Internet, d'où la raison de l'existence de ce message.

Êtes-vous prêt à être choqué ? Ci-dessous se trouve, mot pour mot, ce qui était écrit sur la lettre.

«Les Quatres du Conseil des Mers sont convoqués, jeudi le 19 décembre 2013, au château de Vaduz, au Liechtenstein.»

Je n'ai qu'un seul mot à la bouche depuis avoir lu ceci. Peu importe qui ose m’adresser la parole, seul ce nom, représentant mon objectif, parvient à sortir des entrailles de ma gorge. Ce mot, je le hais. Ce mot, vous le connaissez.

Robert.

03/12/2013

Réponse

3 décembre 2013

"Revient au début."

Voilà, c'est tout. La réponse de Robert.

Élusif, non ?

Le début pourrait signifier plusieurs choses, dont très peu que j'aime. Le début de quoi exactement ? Enfin, c'est la question que je me suis poser il y a quelques temps car maintenant je le sais.

Donc je me suis dit, "Hey, mon cher Narval, le début de quoi exactement ?". Bon, je sais que je me répète mais voyez-vous, j'aime faire du texte sans raison précise, assis ici à l'ombre dans les rideaux pourpres de la cage de mon lit. Peu importe. J'ai donc chercher quel lien j'aurais avec Robert. Tant qu'à chercher le début de quelque chose, autant commencer par ce qui nous est semblable. J'ai donc arraché des tissus pendant du plafond pour me laisser libre accès au mur doré et j'ai claqué des nageoires pour obtenir un servant qui m'apporta aussitôt un feutre. Je fis quelques mouvements frustré pour lui faire savoir que j'en voulais plus, il répondit à ma requête avec deux boîtes pleines. Je dû l'arrêter lorsque j'entendis le bruit provenant du gyrophare d'un camion. Désolé, je m'écarte. Voyez-vous, je suis légèrement sous tension. Cela est-il évident ? On s'en fout, ne répondez pas, je dois juste finir mon anecdote. Fermez-vous la gueule, cher lecteur anonyme. Donc, retour au sujet. Je gribouillai alors mon nom et le sien, suivi de celui de mon père, de ma défunte mère et de plusieurs autres membres de notre famille. C'est en reliant tout ça, leurs lieux de naissance et plusieurs autres lieux où des événements importants ont survenus que je remarquai une ville précise qui revenait fréquemment.

Lieu de fondation de l'Alliance Narvalienne ? Liechtenstein.

Lieu de naissance de mon grand-père ? Liechtenstein.

Lieu du meurtre de mon grand-père ? Liechtenstein.

Lieu de naissance de Robert ? Liechtenstein.

Lieu de mariage de mon père et ma mère ? Liechtenstein.

Lieu de ma naissance ? Liechtenstein.

Liechtenstein.

Voilà où Robert veut que j'aille.

Donc, c'est en découvrant ceci que je courus à la chambre de mon père, que j'eu le plaisir de le retrouver au milieu de plusieurs bouteilles vidées de leur alcool. Je tentai de le réveiller avec la force seule de mon corps mais je réalisai assez vite que c'était en vain. Je pris donc la première vodka que je vis et lui éclata sur le crâne. Voyant l'inutilité de mon geste, mais remarquant son absurdité, je continuai avec tout ce qui me tomba sous la main. Le vacarme amena très vite de nombreux parasites qui appelèrent quelques parasites un peu moins envahissant comme un prince et une princesse pour admirer mon idiotie sadique. La Princesse Rutabaga m'arrêta dès son entrée dans la pièce. Me demandant ce que je faisais, je lui expliqua que je voulais réveiller mon père. Elle me fit alors remarquer que je lançais des bouteilles sur un oreiller depuis un bon quinze minute. Admirant les plumes éparpillées partout dans la zone, je vis mon père apeuré sur son lit. Mon objectif était accompli, il était réveillé.

«-Papa ! Robert est au Liechtenstein !!»

Je vis une flamme être ravivée dans l'oeil ouvert de mon père. Il s'assit sur son lit, croisa ses nageoires et me foudroya du regard.

«-Et ?»

Toutes les pupilles s'alignèrent vers mon être alors que j'ouvris ma gueule pour annoncer la révolution.

«-On le tue.»

Je n'avais même pas finis ma phrase que nombreux furent les Algériens sautant de bonheur. Je sentis la main de Petit-Canard me taper le dos.

«-Je te suis, mon ami.»

Malgré ma joie intense et mon envie de sang profonde, la vue des yeux désapprobateurs de notre chère princesse me fit douter de mon acte futur. Je perdis aussitôt mon sourire demi-circulaire lorsque je la vis partir de la pièce. Peut-être devais-je aller la voir pour la rassurer ? Je n'aimais pas zieuter une si belle femelle avec des airs si tristes. Je reposai mon chapeau de fête et essuyai mon visage du champagne qu'on me versait dessus et partit à mon tour de la chambre de mon père. En pénétrant dans le corridor, je n'eu que le temps d'agripper l'image de la princesse sortant du côté du jardin. Je la suivis en ces lieux. Je débouchai à une partie féerique du palais. Des chutes d'un bleu pur coulaient des briques dorées du mur du fond. Leurs ruisseaux venait s'écouler parmi les fleurs et les grands arbres de toutes les régions de la Terre et s'arrêtait tel une barrière au pied de Rutabaga, assise au sol, un étage plus bas, arrachant des brindilles une à une sans prêter attention à ma soudaine entrée.

«Ruta» fut le seul mot que le paysage éblouissant me laissa exiler des entrailles de ma gorge sèche. Elle se retourna rapidement et sursauta dès qu'elle m’aperçut. Elle porta une main à sa poitrine et ouvrit délicatement sa petite bouche.

«-Narval.»

Je m'approchai en contournant le garde-fou et descendit à son niveau en tenant légèrement la barre des escaliers. Une fois au même étage que mon interlocutrice, je demeurai à environ un mètre d'elle, debout, elle toujours au sol. Je débutai le débat.

«-Tu ne veux pas qu'on y aille, n'est-ce pas ?»

Elle se mordilla les lèvres.

«-Tu vas te faire tuer, Narval.

-Combien de fois depuis mon départ ai-je risqué la mort ? Une fois de plus ne me fera pas de mal.»

Elle se leva et me fixa avec ardeur.

«-Mais c'est une chance de plus que je te perde.»

Sa réponse me laissa ahurit. Elle tient à moi ? Que veux-t-elle ? Que suis-je donc pour elle ? Ne suis-je pas qu'un compagnon de voyage, un aide militaire ? Une fois de plus, la confusion m'envahissait, et ce n'était peut-être pas au meilleur moment possible. Elle s'approcha de moi.

Et elle me prit dans ses bras.

«-Je ne veux pas te perdre, Narval.»

J'aurais aimé dire que cet instant avait été éternel, que le temps ce soit arrêté et que je pus comprendre enfin ce qui se passait, pour une fois dans ma vie. Pourtant, non. C'était une fraction d'une minute. Même pas. C'était si rapide, si flou dans mon âme. C'est incrusté en moi mais ce n'est qu'un fade souvenir. Je me rappelle par contre parfaitement comment elle est partie en courant dans les marches et comment elle s'est retournée une dernière fois pour me crier du balcon :

«-Mais si tu veux vraiment y aller, alors je viendrai avec toi !»

Et elle partit.

C'est peu après mon réveil de cet événement irréel que Petit-Canard sautit du perchoir où il était, c'est à dire dans le chêne à côté de moi. Il regardai la sortie du jardin puis revint poser son regard sur moi, détruit et par terre. Je ne sais pas qui de nous deux le dit, si même c'est nous deux qui poussèrent ces mots avec une synchronisation hors du commun, mais ce fut dit.

«-Bon. On part demain.»

21/11/2013

Approche(s)

21 novembre 2013

C'est incroyable.

Je m'explique, je suis ahurit. Non non, vraiment. C'est incroyable.

Aujourd'hui nous avons eu une bonne et une "mauvaise" nouvelle.

La première est que plusieurs autres créatures marines nous ont contactés, donc la FTT (Fédération des Tortues Tropicales). Notre conseil a gagné en puissance d'une manière époustouflante. Les donations envoyées à notre égard sont titanesques, si bien que le pays dans lequel nous sommes n'est plus le plus grand donateur (c'est la FTT, les Tortues sont connues pour être de grands aristocrates). Notre armée atteint désormais dans les six chiffres, nos technologies sont dignes des plus grandes nations et notre QG se compose des meilleurs stratèges africains. Nous pouvons désormais dire que nous sommes en mesure de lancer un assaut. Par contre, je préfère attendre une réaction du côté des narvals.

Ce qui nous mène à notre mauvaise nouvelle. Robert m'a envoyé un télégraphe.

"Cher neveu,

Tu es un idiot.

Je ne doute pas de ta force, ni de ta volonté, ça c'est certain. Seulement, en quoi nous combattre t'avancera-t-il ? Et t'allier aux espèces qui hait ta race, oubliant leur génocide encore actuel il n'y a de ça que quelques années ? Tu craches sur tes ancêtres et décide d'attaquer ton oncle qui, comme tu le sais si bien, ne fait que défendre son peuple ? Tu oublies que la seule raison pour laquelle tu es encore en vie est la pitié de ce dernier ?

Réalise-tu à quel point tu es un idiot ? Je t'ai envoyé dans l'espace car je savais que malgré ton approbation pour la chute de ton paternel, tu demeurerais du côté de ta famille la plus proche, même si cette dernière ne fais plus de choix correct depuis de nombreuses saisons.

Qui crois-tu à écrit le fameux message du 19 décembre ? Moi.

Maintenant, trouve-moi. Je n'ai pas peur de toi.

Tu sais où je suis."

Je dois avouer être déçu du télégraphe. Si un messager m'aurais apporter une lettre, je l'aurais botté dans un trou sans fond en hurlant le nom de ma patrie.

Mais je m'éloigne de ma confusion.

Non Robert, j'en ai aucune putain d'idée où ton cul de meurtrier peut être. N'es-tu pas toujours dans l'espace, salaud ?

Désolé, je me suis emporté. Mais pour être franc, je n'en ai aucune idée. Et le message du 19 décembre ? «Je ne suis pas le seul à être en danger» ? Pourquoi aurait-il écrit ça ? Pour me détourner un instant ?

Tout cela ne fait aucun sens, rien ne colle.

Robert, je sais que tu lis mon blog, alors écris moi encore. Et puis tu sais quoi ? Non. Ne m'écris plus jamais, c'est inutile. Je veux te trouver, je n'ai pas besoin d'une location car peu importe où tu seras, j'y serai, je te trouverai. Tu dis ne pas avoir peur de moi ? C'est mauvais pour toi, ça. Ça me met en colère. Tu ne veux pas me mettre en colère. Si je suis en colère, je déplacerai tout au monde pour aller jusqu'à toi. Si tu me pointes d'une arme, je vais continuer à avancer. Tu devrais m'attaquer pour m'arrêter. Et si tu ne le fais, tu es un idiot. Car si je te trouve, je te tue.

Et je te tuerai.

13/11/2013

Je me tiens au centre d'un chantier militaire

12 novembre 2013

Oui, vous avez bien lu le titre, ce n'est pas une blague.

Nous avons donc décider de créer la huitième merveille du monde, le Conseil des Mers. Notre base se situera au bord de l'océan, au Gabon. Il reste cependant à terminer la majeure partie de la partie principale du QG, la partie souterraine. La partie marine de la base est déjà construite et les sous-marins sont déjà opérationnels et en fonction. Parlant de ces derniers, nous en avons déjà envoyé deux pour répandre le message de la fondation de notre alliance. Nous avons donc désormais l'approbation des baleines bleues, des dauphins, des loups de mer, des orques, des requins-marteaux et de diverses types de planctons. Chacune de ses espèces posséderont un siège au conseil une fois sa construction achevée.

Habituellement, ces opérations devraient demeurés secrètes mais je dois attirer Robert, le provoquer. Et je crois que ça marche

La révolution commence.

30/10/2013

Afrique

30 octobre 2013

Des savanes.

Encore des savanes.

Une révolution.

Encore et encore des savanes.

C'est tout ce qu'il y a ici d'abord. Je ne peux sérieusement pas vous situer sur une carte du monde où nous sommes mais je sais deux choses : nous sommes sur Terre (et il était temps, je suis encore sous le choc), fort probablement en Afrique, et Petit-Canard est vraiment un Prince Africain. Pendant que je suis dans le sujet de ce continent, je tiens à préciser que, étant une créature nordique, je ne connait pas grand chose de cette zone de notre planète et donc je me trompe souvent entre les pays. Excusez mon manque de connaissances générales mais pour nous, narvals, des frontières terrestres ne semble pas réellement adéquate pour fonder un pays. Néanmoins, nous comprenons votre envie de vous séparer, mon opinion sur la chose n'est aucunement basé sur des propos raciste, ah ça non ! Voyez-vous, cher lecteur anonyme, je respecte toutes les races et même, ce qui semble évident, toutes les espèces. Mais non ! Je... je ne veux pas dire que je respecte plus les espèces que les races et...

Ah et puis merde. Je vais vous le dire.

Petit-Canard est blanc.

Je ne comprends absolument rien à la situation actuelle. Je vous explique.

Nous sommes présentement dans un palais du Lésotho. Des africains nous entourent, nous apportent constamment à manger, nous soignes, nous fixent et ne cessent de nous demander si nous voulons quoi que ce soit. Ils sont environ une trentaine en rond autour de moi pendant que j'écris ce message, assis au milieu d'une grande suite drapée de rouge et d'or. J'ai peur. Enfin, vous comprenez, ces africains, ces servants, ces majordomes, ces gardes, tout ceux là. Et bien ils sont noirs. J'ai rencontré le père de Petit-Canard. Il est noir aussi. La mère de Petit-Canard est noire. Petit-Canard est blanc.

Petit-Canard, je crois, est albinos.

Enfin, ce n'est pas important, je ne fais que déclaré publiquement ma confusion.

Ce qui est important, ce sont les intentions de notre cher Prince. Mettons nous dans le mode récit narratif écrit au "je".

J'étais seul (au départ) dans ma chambre, pendant que Rutabaga me conversait dans mon cadre de porte, un espèce d'arc munit de voiles. C'est alors que Petit-Canard, propre à son habitude, sortit du placard et se joint à notre discussion. Il eut une idée de génie.

«-Narval, contre qui nous battons-nous ?

-Les humains, et alors ?

-Oui mais, qui d'autres ?»

Sa question me laissa perplexe. Je pris un instant pour réfléchir. C'est alors que j'en vint à la triste conclusion que...

«-On se bat contre les narvals, à cause de Robert.

-Bingo. Et quel peuple océanique hait les narvals ? me demanda-t-il en haussant son mince sourcil.»

Encore une fois, triste conclusion.

«-Tout les peuples marins.»

Voilà une partie de l'histoire que je n'aime pas particulièrement raconter mais voilà. Robert n'est pas nécessairement complètement mauvais. C'est que mon père, Albert N. Solitaire, est le 6ème dirigeant de l'Alliance Narvalienne (regroupant plusieurs créatures des mers, comme les narvals, anciennement, les morses). Il est un tyran. Et bien, pas vraiment un tyran sadique et malade, mais son peuple ne l'aime pas vraiment. Ok, mon père n'est pas un homme bon. Voilà, c'est dit.

Le problème est que Robert n'est pas beaucoup mieux. Peut-être, je dis bien peut-être, les Anciens disaient vrai, qu'il serait un meilleur chef, mais je n'approuve pas sa méthode d'agir.

Comme par exemple, exterminer les morses à cause d'une vieille histoire de guerre.

Peu importe, Robert doit mourir. Revenons à l'histoire.

«-Oui. D'accord c'est vrai, et puis alors ?

-Ne pouvons-nous pas nous allier à eux ?»

C'est à cet instant précis que je réalisais que Petit-Canard était un être hors du commun. J'appelai aussitôt mon père. Il s'assit près de moi et nous commencions nos plans.

Nous allions créer un groupe, une société, une alliance.

Nous allons créer le Conseil des Mers.

Nous avons déjà nous quatres ainsi que l'intégralité de la défense d'un pays d'Afrique.

Et nous auront bientôt l'aide de tous les océans du monde.

23/10/2013

Retour en Enfer

23 octobre 2013

Nous sommes presque arrivé sur Terre. Notre capsule est de plus en plus turbulente. La vitesse augmente graduellement Bientôt nous nous écraserons Russie Mon ordi surchauffe Il ferm


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Et bien, Blogger a réussit à enregistrer mon message. Je suis le premier à m'être réveillé. J'ai vérifié : nous sommes tous en vie. En vie et au centre d'une terrible tempête de neige, un blizzard intense et cruel. Un peu de neige pénètre par une légère craque dans la vitre. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été en contact avec un phénomène naturel. Pourtant, je en ressent aucun plaisir à cela, car cette nature risquerait d'annoncer ma mort, par la Terre ou par mon oncle. Les ceintures aux planchers nous ont permis de survivre au choc. Mon premier réflexe fut d'aller à la radio. J'y entendis l'apocalypse.

Cette radio doit forcément être réglée sur la fréquence qu'utilise les narvals parce que ce que j'entends, et bien, c'est des discussions militaires de narvals.

Et ils prévoient des attaquent marines. Les narvals veulent recréer un empire. Ils veulent gouverner les mers. Robert veut gouverner les mers. Je m'approche de la radio et je tente de changer les fréquence. Impossible, c'est une radio militaire, c'est sa seule utilité. En fait, pas vraiment. Sa seule utilité est de nous faire désespérer, nous habitants de sas. Parlant d'eux, je me demande s'ils sont réveillé.

Désolé, une bonne journée s'est déroulée. Voyez-vous, cher lecteur anonyme, en vérifiant de nouveau leur état, j'ai vu mon père debout, regardant le ciel et pleurant. Il ouvrit lentement sa bouche sec.

-Nous y sommes.

Ce fut sa seule parole pour une éternelle intervalle de temps. Il continua alors de verser des larmes, là, sur le sol gelé, un mince filet de neige coulant jusqu'à lui. Puis il parla encore.

-Je vais mourir.

Et c'est alors qu'il reçut ma nageoire sur la gueule. Il s'écroula par terre et me fixa, apeuré. Je le pris dans mes bras et versa à mon tour quelques larmes.

-Non, papa. On a pas fait tout ce chemin pour rien.

Il continua simplement à gigoter, son corps froid sur le mien.

-Papa, je vais t'aider. Toi et moi, on va trouvé Robert et on va le faire payer. Tant pis pour la dynastie Solitaire, tant pis pour l'océan Arctique, tant pis pour notre dignité. Il dois mourir pour notre honneur, c'est la moindre des choses. Pour ton honneur.

Je regardai Princesse Rutabaga qui se réveillait lentement.

-Et pour les morses.

-Où... où on est ? demanda Rutabaga, avec un soupçon de confusion. C'est de la neige ? On est sûr Terre ? Je..

Et c'est à ce moment précis que les mots venant de la gueule de la princesse cessèrent d'être des mots. Son extase, à cet instant, se traduisait plutôt par des sautillements et cris de joie. Un de ces cris, légèrement plus aigus que les autres fit sursauter Petit-Canard, qui se retrouva rapidement en position Bruce Lee, prêt à tuer quoi que ce soit. Réalisant rapidement la situation dans laquelle nous nous étions retrouvé, il se mit à danser et à chanter avec Rutabaga, pendant que moi et mon père pleurions dans notre coin.

Par la suite, Petit-Canard efface son sourire et nous déclara qu'il fallait maintenant qu'on s'enfuit d'ici. Nous avions encore beaucoup de nourriture mais nous ne survirerions pas longtemps dans des montagnes comme celles-ci. D'ailleurs, je parierais que nous étions dans l'Himalaya ou quelque chose du genre.

-Bon, je crois pouvoir nous sortir d'ici, annonça le Prince du Malawi.

Il sortit alors de la poche de son manteau un cellulaire flip-flop, des fils électriques et prit une patate dans une boite dans la plancher. Il s'assembla alors une batterie avec les éléments cités et appela quelqu'un.

-Allo ? Ici le Prince du Djiboutji.

-Prince ? PRINCE ? Vous être de retour ?

-Oui, venez me chercher. Triangulez ma position et apportez moi un hélicoptère plutôt spatieux pour moi et l'équivalent de 10 autres personnes.

-Tout de suite !

Environ 2 heures plus tard, un hélicoptère gigantesque armé des drapeaux du Maroc vint nous cherchez. Une équipe d'africains percèrent notre prison et nous embarquèrent. À la fin de la journée, c'est à dire maintenant, nous sommes dans une base militaire. Bientôt, nous serons dans le pays de Petit-Canard.

09/10/2013

Bout du rouleau

9 octobre 2013

D'abord, je tiens a dire que mon père m'inquiète plus que tout au monde. Il ne dit rien, ne fait rien (mis à part manger ce que je lui donne) et ne bouge pas. En fait non, il ne bouge que des yeux, ce qui me prouve qu'il comprend ce que je dis. Malgré cela, l'état de mon paternel me fait peur. Je suis terrifié.

Ce père, qui semblait si fort, si puissant, si indétrônable est maintenant si faible et vulnérable. Il est là, près de moi, avec un respire aigu, la texture de ses côtes dévoilée, la gueule ouvert, ahuri.

J'ai l'impression de ne plus avoir de père.

Robert doit mourir. Et le malheur par lequel mon père passe n'est qu'une seule raison de plus. Je le retrouverai et je le ferai payer. Si ce n'est pas par vengeance, ce sera par justice. Je sais bien que la dynastie Solitaire n'a pas été la meilleure, la plus correcte, mais notre peuple nous aimais et nous acceptais. J'ai déjà assister aux Comités Narvals plusieurs fois, je sais bien l'opinion de Robert. Robert... Robert est Hitler des mers. Il souhaite l'union de toutes les espèces marines, comme nous tous, mais ce par des moyens militaires, sales. Je le désapprouve. Je ne l'aimais déjà pas, la seule raison pour laquelle j'avais accepté de l'aider était pour aider mon père.

Je souhaitais l'assassiner par la suite mais c'est lui qui m'a tué en premier.

Bon, pardonnez-moi pour cette phase de haine. C'est terminé, maintenant je dois revenir à mon esprit stratège et à écouter la radio. Parlant de la radio, j'entends de l'anglais. Beaucoup d'anglais. Parfois, du narvalien mais beaucoup moins.

Je crois que je suis schizophrène et je crois que je ne rigole pas. Petit-Canard dit qu'il n'entend rien dans la radio. Je ne sais pas s'il ment, mais s'il ment il est possible que je sois paranoïaque. Je connais cet effet, j'ai déjà été enfermé dans une cellule, vous vous en souvenez. Enfin, j'espère. Moi je me rappelle à quel point j'étais devenu captivé par les quelques marches vers la portes, la seule chose que je pouvais voir grâce aux faibles rayons lumineux. C'est ridicule, je ne me suis rien fixé de la sorte ici. Il n'y a que ce planché quadrillé où chaque carrée est une cache de nourriture, ce globe de verre et les trois joyeux lurons qui m'accompagnent.

Pourtant, je suis persuadé d'entendre des voix dans la radio, ce que je suis moins persuadé c'est si il y a vraiment des voix dans la radio.

Vous voyez, habituellement, je ne suis pas fou. C'est le questionnement de "Suis-je fou ?" qui me détruit l'âme. Donc, en me demandant si je suis fou, je suis fou. Je suis fou.

Ah, et ce point que je vois au loin, et bien je crois que c'est la Terre. Je dis ça parce qu'on vient de dépasser la Lune.

18/09/2013

Bruits

18 septembre 2013

Je me suis approché de la radio durant le sommeil de Petit-Canard. Ce que j'y ai entendu m'a laissé sans voix.

Des sons, des bruits, des voix. Humaines, je parle. Pourtant, ce n'était pas un langage que je connaissais. J'ai donc tenté de jouer avec la fréquence de la radio et j'y ai découvert quelque chose de macabre. Je ne sais pas où nous sommes dans l'espace, mais je crois que l'astéroïde que je vois au loin est la lune car j'entends de l'anglais sortant de ma radio.

Alors bon, on peut voir ça de deux manières différentes. Dans le même principe que «Le vase est-il à moitié plein ou à moitié vide ?» on a «Vas-t-on sur Terre pour mourir ou pour avoir une dernière chance ?»

Au moins, si je meurs ce sera en ma patrie.

11/09/2013

Le cas de Princesse Rutabaga et divers inquiétudes

11 septembre 2013

Oui, oui. Les tours.

Bon, à part de cela, j'ai finalement pu écrire ceci. Je n'ai pas beaucoup de temps puisque je dois aller sur ce blog dans l'intimité, c'est à dire quand tout le monde dort. Je suis donc assis près de la limite de notre cage de verre, en mangeant un bout de pain, mon laptop par terre.

J'ai donc parlé à cette chère Princesse Rutabaga au sujet de mon père et ce qu'elle savait. Ce qu'elle me répondit me laissa sans voix.

Elle le savait.

Robert l'a gardait captive pour qu'elle puisse voir la tombée de moi et de mon paternel, de la dynastie Solitaire, famille à laquelle le clan Rutabaga était très près. Donc, oui. Robert est un salaud.

Par plusieurs reprises durant l'été, elle avait tenté de m'en informé mais à chacun de ces essaies, mon oncle était là pour l'en empêcher. Elle ne pouvait simplement rien faire. J'étais abasourdi. Je suis complètement idiot. Comment n'ai-je pus pas voir tout ce qui se passait ? Je devais me préparer. Si, et je dis bien si, nous survivions à ceci, si nous trouvions le moyen de retourner sur Terre, je devrai tuer deux personnes bien précise. Une liste simple mais complète.

Robert M. Solitaire et Monsieur S.

C'est mon seul but, je ferai tout ce qui est en pouvoir pour l'accomplir même si ce pouvoir était extrêmement réduis durant les temps qui court. Cela ne m'empêchera pas de m’entraîner avec ce que j'ai ici. Nous avons suffisamment de stock de nourriture pour ne pas que j'ai à me soucier d'un besoin énergétique plus important que de manger.

Autre nouvelle importante, nous possédons une radio. Nous avons charger notre cher prince de Zambie de surveiller cette dernière.

Et il a entendu quelque chose.

Petit-Canard ne m'a jamais mentit. Je ne sais pas ce qu'il a entendu, mais je le crois. Il disait que ce n'était que des grincements mais qu'il croyait que certains bruits étaient humains. Des semblants de mots.

Petit-Canard est du genre optimiste. Il dit qu'on se rapproche de la Terre. Il n'y a pas d'autre moyen pour des ondes radios de nous atteindre. Il y a aussi la possibilité que le vaisseau dans lequel les humains sont toujours tente d'envoyer des messages à je ne sais pas qui.

Je me demande toujours combien de temps reste-t-il avant que l'on nous passe la corde au cou.

29/08/2013

Peu de réponses

29 août 2013

Donc, nous sommes dans un sas dans l'espace. Encore.

Robert avait laissé un message à mon père. Il le gardait sur lui. Je cite.

"-L'engin dans lequel vous vous trouvez vous renverra vous trois [la présence de Petit-Canard n'était apparemment pas prévue] vers la Terre, où vous subirez votre sentence."

Donc, nous sommes en route pour la Terre.

Pour mourir.

Enfin, il y a quelques bonnes nouvelles. La première est que nous avons des stocks de nourriture. C'est incroyable à quel point il y en a. Mon père semblait tenter de se suicider, probablement parce que s'il se rend sur Terre, quelque chose de bien pire encore va lui arriver.

Je sais ! C'est lâche, c'est ignoble et c'est dégueulasse. Pourtant j'ai beau faire n'importe quoi mon père ne parle pas. Il marche bouge et fait son exercice matinal quand même mais il ne dit pas un seul mot. Je n'ai aucune idée de ce qu'il lui est arrivé. Il n'a jamais réagit à rien. Sauf une chose.

Quand je lui est parler de la date du 19 décembre 2012.

Il sait ce qui s'est passé cette date. Il sait ce que je voulais dire, mais ne le dit pas. Je crois que j'ai du subir une amnésie ou quelque chose du genre. Honnêtement je n'en ai aucune idée. Voici ce que j'ai compris des événements.

Les narvals n'ont pas attaqué les humains. Ils se sont alliés à Robert pour renverser la dynastie Solitaire. Je ne sais pas ce qui s'est passé avec les morses, mais apparemment ils sont exterminés. Par les humains ou par les narvals, de toutes manière les deux semblent ensemble. D'ailleurs, je ne comprends toujours rien de cette association. Qu'est-ce que les humains gagneraient à s'allier avec les narvals de Robert ? Une partie du contrôle des mers ? Une assistance militaire ? Un paix quasi-permanente avec les narvals ? Encore une fois, je suis confus. Une autre question m'harcelait : Petit-Canard connaissait-il les desseins de Colonel Pour Hot-Dog ? C'est pour cela que j'ai eu une conversation avec lui de cela.

"-Petit-Canard ?

-Du Sénégal."

Encore une fois, toujours ses problèmes auditifs.

"-Tu ne savais pas pour leur opération ?"

Il soupira. Pour une fois dans sa vie il avait bel et bien compris. Il s'assit sur le sol et se croisa les bras.

"-Oui et non. J'étais au courant qu'il y avait quelque chose qui se tramait. On m'a même demandé de rester avec toi et d'être certain que tu ne t'enfuis pas. Quand j'ai appris qu'ils voulaient te tuer, je me suis cacher dans ton placard et j'ai attendu qu'ils arrivent pour toi. Pourtant, ils nous ont juste envoyé dans l'espace.

-Tu as tout fait ça pour moi ?

-Il y avait un narval dans le vaisseau et tu crois que j'allais juste laisser quelqu'un le tuer sans que j'ai d'explications valables ?"

Je fus déçu de sa réponse mais compris son point de vue.

"-Et tu savais pour mon père ?"

Il leva son regard et me fixa.

"-Non."

Ensuite, j'avais beau essayer de le pousser il ne voulait plus rien dire. Il ne me reste plus qu'à demander à Rutabaga pourquoi elle était dans le vaisseau avec les narvals et je serai prêt à parer Robert avec un plan.

Un plan qui me reste encore à monter.

28/08/2013

Confusion optimale

28 août 2013

Je suis en vie.

C'est incroyable.

Encore une fois, me voici confus.

Je n'ai aucune idée par où commencer.

Mais je dois vous en parler. Il le faut.

Il y a environ 4 jours, nous avions aperçut le vaisseau humain. Oui, celui qui contenait mon père. On m’appela au moment où ce dernier était à l'horizon et je courut dans notre vaisseau narval principal pour me placer à la suite de Robert, Princesse Rutabaga et Petit-Canard.

Il y a environ 6 heures, nous rattrapions enfin cette prison. Sans plus attendre, nous liions les navettes ensemble et une partie de l'armée narvalienne envahit aussitôt le tunnel et se mit à frapper la porte à coup de nageoire puissante. Ce vain effort fut vite régler par la force brutale de mon oncle, qui la démolit dans le temps d'un clin d’œil et qui débuta sa marche virile vers les petits êtres ressemblant à des macaques apeurés. Tous abandonnèrent leur armes devant Robert. Il leur était impossible de rivaliser contre une telle créature, donc autant abandonner.

Peu de temps après, nous arrivions à la salle de commande du vaisseau. Colonel Liquide-Jaunâtre gardait son glock collé à sa hanche, prêt à tirer qui s'opposait à lui mais une fois mon oncle en face de lui, il voyait bien l'inutilité de son jouet et s'assit lentement dans son siège.

"-Où est mon frère ?" demanda mon oncle, toujours le visage emplit de rage.

Le colonel se servit un verre de rhum mais décida de boire en la bouteille même, qui se vida en un instant.

"-La salle d'à côté."

Robert se retourna avec lenteur vers la porte métallique enfermant son plus proche ami. Nous y pénétrons.

Il y a 5 heures, nous étions en face de la prison de verre créée spécialement pour mon père. Petit-Canard s'empara des commandes et quelques coups de poing sur le clavier plus tard, la cage était ouvert. Je nageai vers mon père, maigre et faible. Je le serrai dans mes bras. J'attendais une réponse de sa part mais rien. Je le cru mort. Non, il ne l'était pas, il n'avait seulement rien mangé depuis si longtemps. Il me fixai un longtemps instant. Je ne pouvait rien dire. Ce moment n'était pas beau ou rien, il était seulement désiré depuis une véritable éternité. Robert, Princesse Rutabaga et Petit-Canard virent se placer à mes côtés. Cette chère morse pleurait toute les larmes de son corps. Elle était très près de mon père et ne supportait pas de le voir dans cet état. Je serrai mon père pour une ultime fois.

Et entendit la porte se refermer.

Je me retournai le plus vivement narvalement possible pour voir mon oncle, de l'autre bord du verre me regarder de ses yeux sombres et cruels. Le temps d'une seconde semblait alors durer des jours entiers.

Et c'est alors que je compris.

C'est alors que je compris que les narvals n'étaient pas en guerre contre les humains.

Je frappai avec toute ma force la muraille me séparant de celui que je croyais être de ma famille. Il ouvrit sa bouche mais je ne voulais rien entendre. Sa mort était la seule chose que je souhaitais. Les nageoires en sang, je tombai par terre et pleurai toute l'eau de mon corps. Je fus enfin prêt à l'écouter, à confirmer ce que j'avais déjà réalisé

"-Narval, mon pauvre petit narval. Tu as en vécu de la merde. Toi qui croyais pouvoir contrôler tout ceux qui t'entoure, tu t'es retrouvé poignarder par celui que tu pensais sous ton pouvoir. Ton père était un mauvais seigneur et Dieu sait que jamais tu ne seras mieux.

Moi par contre.

Les humains étaient de mon côté, junior. New-York n'a jamais été attaqué.

Le seul problème avait été que cet idiot de Colonel [Sauce Jaune ? Je ne sais pas je n'ai pas compris son nom.] avait oublié d'envoyer Albert avec toi dans l'espace. Toi et ton père allez donc mourir ensemble. C'est beau non ? Et si je peux supprimer la dernière morse et ce petit humain en même temps alors tant mieux !"

Je respirai un peu. Non, je n'était pas près à cela. Mais au fond, que pouvais-je y faire ?

"-PETIT HUMAIN ?! JE SUIS PRINCE DU CONGO, ANIMAL MARIN !!"

Je regardai Petit-Canard.

"-Tu es prince ?

-Oui, Narval. Tu ne le savais pas ? Je suis prince du Mali."

Ah bon. Ça aurait pus être utile. Pourtant c'est trop tard.

Je vis alors Robert quitter la pièce. Ensuite je vis le vaisseau humain. Finalement, je vis l'espace.

Nous étions renvoyé dans le vide. Encore.

31/05/2013

Décisions

Je vais être bref.

Je vais passer l'équivalent de l'été sur Terre à rattraper le vaisseau contenant mon cher père. Durant cette période, je cesserai toute activité en rapport à ce blog. Je m'entraînerai au combat avec mes fidèles et recommencerai ma précédente nage folle dans un tunnel de vents. Je serai prêt.

Ceci, cher lecteur anonyme, n'est évidement pas un adieu mais bien une demande de patienter. Car je reviendrai, plus fort, plus grand, plus narvalien que jamais. J'atteindrai mes limites en toutes matières, si limites il y a.

À plus tard, cher lecteur anonyme.

24/05/2013

Vers les ténèbres

24 mai 2013

Et voilà.

Ça fait quelques temps maintenant que j'ai pu reparler à mon oncle. Depuis, je demeure avec lui, Petit-Canard et des centaines d'autres animaux marins, principalement des narvals. En fait, mon père était sur le même vaisseau que moi. Ce que ça veut dire, c'est qu'ils (les humains, je crois) avaient prévu de nous écarter  car ils savaient que moi et mon paternel préparions l'assaut vers l'Amérique. Je ne sais toujours pas qui a écrit ces messages prétendant être de mon père.

Alors, plusieurs narvals sur Terre m'ont demandé... attendez. Je vais vous expliquer, les êtres non-marins lisant ce blog. Les narvals sur Terre ne savaient pas que mon père avait été envoyé dans l'espace. C'est en lançant un raid sur les égouts de New-York que mon oncle, Robert, découvrit l’existence de leur plan. Mes confrères sur notre planète-mère ne pouvaient donc pas m'informer de cela, puisque Robert est parti directement avec son armée pour chercher sa famille.

Enfin, les narvals sur Terre m'ont demandé comment était la princesse Rutabaga. Et bien, voici un schéma. Elle est supposément la dernière morse femelle vivante, voilà pourquoi il était impératif de ne pas la livrer aux humains. Robert souhaitait donc l'envoyer dans l'espace. Pourtant, elle a insister pour venir avec nous sauver papa. Quand un morse insiste, on accepte, surtout Princesse Rutabaga.

Ce que nous ferons pour très longtemps, c'est juste rattraper le vaisseau humain et récupérer mon père. Nous le retrouverons. Cela risque de prendre tout l'été, mais nous le ferons.

Nous le ferons.

15/05/2013

L'animation la plus interessante du monde

C'est purement absorbant.

Projet : Eau, température et densité

Avec toute cette agitation, j'ai oublié de mettre ça ici. Voici mon premier projet.



Pour ceux qui ne le savent pas, la densité est la masse en rapport avec le volume. Si quelque chose a moins de densité que l'eau, il flotte. Sinon, il coule.

10/05/2013

Ère Nouvelle

10 mai 2013

Tellement d’événements... je ne peux simplement pas en choisir un pour commencer. Ah, et tant pis.

Je me réveille un matin (ou une nuit, de toute manière je suis dans l'espace) et je vois Petit-Canard, à côté de la radio. Je lui demande ce qu'il fait. «Je suis à côté de la radio!». Évidement, ici, je démontre que Petit-Canard a des problèmes importants au niveau de l’ouïe.

«-Et, qu'est-ce qu'il y a ?
-Du poulet.
-Quoi?»

Il parlait du souper. Pas moi.

«-Y'a des gens qui parlent dans la radio, affirma mon nouvel acolyte.»

Je fut surpris. Je ne lui avait pas parler de ce que j'avais entendu dans la machine. M'approchant dudit objet, je remarquai que Petit-Canard n'était pas vraiment en mesure de comprendre les dires sortant du grillage. Il se tortillait et collait son visage si près de l'écouteur que j'avais l'impression que sa joue gauche allait finir en spaghettis, du à la pression qu'il y appliquait. En marchant vers sa position, je crus entendre quelque chose que je n'avais pas entendu depuis fort longtemps. Je n'osais pas y croire aux premiers instants mais le nier n'aurais pas été correct puisque c'était la réalité. Du Narvalien.

«-Humains, sortez et rendez nous notre chef.»

C'est ce que j'y traduit. Incroyable, des narvals. Je m'élançai vers le hublot le plus proche, c'est-à-dire celui sur le mur de mon lit, et je fut époustouflé par ce que j'y vis.

Des narvals géants nageant dans l'espace.

Des centaines de milliers de narvals géants nageant dans l'espace. Pareils à ceux que j'ai confectionné et nommé N.A.R.V.A.L. 0.3.

Après quelques minutes de pures divagation sur l'horizon, je marchai lentement vers la radio, sans enlever le regard de ce rêve si irréel. Malgré le fait que mon cerveau avait décidé de renoncer à tout autre sens que celui de la vue, j'entendis Petit-Canard tenter des mots au hasard dans le microphone. «Quoi? What ? Mi macarrones es frío. Deus omnium occidet sol mille per calorem ignis. ». Je pris le microphone des mains du minuscule être, toujours sans détourner mon visage et parla pour la première fois depuis le début de mon voyage en cette langue maternelle de tout animal marin.

«-C'est moi.»

Je me souviens du temps infini qui distançait mes mots d'un réaction des narvals. Ce moment resterait gravé en mon âme pour toujours.

«-Narval Solitaire Junior, c'est bien vous ?
-Ouais (avec la voix la plus cool que je pu prendre).»

Quelques minutes plus tard, un tunnel était posé entre ma porte et celle d'un vaisseau. Mon oncle sortit du sas. Robert Morse Solitaire (Morse fut ajouté à son nom après la guerre narvalo-morsienne)

«-Tu ne peux pas imaginer ce que ça fait de te parler, Narval.
-Mon oncle... vous venez me secourir ?»

Il s'appuya sur la table, qui faillit se casser (mon oncle est plutôt corpulent).

«-Où est mon frère... Où est ton père ?»

Je le fixai un instant sans vraiment comprendre, attendant qu'il m'explique. Voyant qu'il ne prendrai pas parole, je le fis à sa place.

«-Mon père est sur la Terre, il m'a envoyé des messages sur les morses et la domination des humains. Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Ton père n'est pas sur Terre.»

Je passai à deux doigts de m'écrouler. La dernière phrase de Robert avait été dictée en français, ainsi Petit-Canard se redressa sur sa chaise.

«-Que c'est-il vraiment passé sur Terre ?»

Robert était déjà partit dans nos réserves, cherchant une quelconque bouteille de Coca-Cola (son addiction personnelle). Après avoir trouvé son Saint-Graal, il se retourna lentement, à la manière d'un méchant de James Bond et me dit une simple phrase qui me fit douter de plusieurs revirements de situations précédents.

«-Un groupe d'humains ont attaqué les morses, il ne reste plus que la Princesse Rutabaga, qui est dans le vaisseau dont je viens de débarqué.»

Là, je m'écroulai. Ce que mon père m'avais envoyé en messages était donc faux ? J'expliquai les messages reçut à mon oncle. Il ne comprit pas. Pourtant, c'est en bafouillant ces informations que cela m'illumina.

Ce n'était pas mon père. Une question demeurait.

«-Mon oncle... pourquoi cherchiez vous mon père dans l'espace ?
-Car on vous a enlevé, toi et lui, la même date, au même endroit et donc fort probablement dans le même vaisseau.»

01/05/2013

Honneur à Père Fouras

Juste, merci.

Ouais mais, faut toujours bien noter les dates !

1 mai 2013

Ouin, j'sais.

En fait, la date qui marquera le début de l'ère courante sera la naissance de notre prophète narvalien, Bob Marley, soit le 6 février 1945, il y a aujourd'hui 24 922 jours. L'Ère Marleyenne. Ou juste EM.

Il faudra d'abord avoir une unité propre pour les dates, soit plus large. Conventionnellement, ce sera le kilo-NT, ou (Pi*heure) / 10^3.

Aujourd'hui, nous sommes donc 1873.9459447515577974636933576921.

Par contre, je me dois de séparer l'histoire en périodes. Avec des dates communes, ce sera

- Tout ce qui est avant la première ère narvalienne, en négatif. Donc, de -13.6 milliards d'années à -568 d'années. L'Ère de l'Inconnu, EI.
- De -568 (l'invention de la langue narvalienne) à 267 (la Guerre pour la Libération de l'Antarctique, qui fonda les bases de la société narvalienne en nous rebellant contre les chasseurs européens), l'Ère de l'Aube, EA.
- De 267 à 699 (la domination du septième empire monarchique de l'Arctique avec la soumission des loups de mer) l'Ère Noire, EN.
- De 699 à 723 (la Guerre Civile, où la liberté de vie fut enfin rétablie et où le neuvième empire monarchique fut détruit), l'Ère Libre, EL.
- De 723 à 1770 (où la grande Catherine 2 de Russie requiera l'aide des narvals contre l'empire Ottoman, ce qui amena de nombreux colons narvals dans la mer noire), l'Ère Russe, ER.
- De 1770 à  1911 (où la première Guerre Marine fut déclarée par les orques), l'Ère du Déclin, ED.
- De 1911 à 1945 (naissance du prophète, agissant dans l'ombre comme agent double des narvals ainsi que la fin de la première Guerre Marine avec la mort d'Hitler, commandant des morses)
- De 1945 à maintenant, l'Ère Marleyenne, EM.

Il faut se servir de la date du début de l'ère actuelle pour trouver la date. Il est très simple de se servir du calendrier utilisé par l'occident humain afin d'y parvenir mais peu importe, ça marche.

29/04/2013

Le Narval Temporel

29 avril 2013

Donc, j'ai décidé de faire une nouvelle unité de temps. En fait, non. Je vais juste tout changer le temps. Vous savez ce qui serait pratique comme nom ? Un nom court et touchant qui marcherait parfaitement avec mes besoins.

Le Narval Temporel ou NT.

Ce sera une unité semblable au métrique, qui vaudra exactement Pi x 1 heure.

C'est simple, un centi-NT égal à (PiHrs) * 100. 
Un kilo-NT égal à (PiHrs) / 1000. Et ainsi de suite.

Ok, donc, quai-exactement, une journée fait 23 heures 56 minutes et 4.090 secondes.

Soit, 23.9344694444444444... heures.

Donc, environ 7.61857824473052665653892500771439 NT et des miettes.

Un an ? (365.25 jours) environ 2782.0857038878248613008423844268 NT.

Bien sûr, la population non-scientifique pourra arrêter de compter après le point à une vingtaine de caractères.

Le but de cet unité sera donc de faire souffrir les humains, rien de moins.

Alors, j'ai cherché une date au travers de mes notes et j'ai trouvé le 24 mars 1971 (je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé cette date-là).

De maintenant à cette date-là ? 15377 jours.

Donc, 117150.87766922130837584722133464 NT.

Plus simplement, 117.15087766922130837584722133464 kilo-NT.

Merci d'utiliser ce système révolutionnaire, sinon vous êtes un sataniste doublé d'un raciste.

Ah, et pour ce qui est de la radio, toujours rien. J'en ai parlé à Petit-Canard, il me croit fou. Je vais lui demander pour la date que j'ai trouvé et j'écrirai ici si je trouve quelque chose.

Dernière chose, je fais des rêves étrange où je vois le visage d'un homme mais il semble vide. Je crois que c'est ma mémoire qui s'efface, comme si je le connaissais de qui il s'agit mais il m'est impossible de l'imaginer. Aussi, je vois des narvals, des centaines de milliers de narvals nageants dans l'espace derrière un autre narval, plus imposant, plus grand mais qui est attaqué par des petits poissons, poissons qui le déchirent . Et je suis au centre de cette horde.

24/04/2013

Feuilles de toutes sortes

22 avril 2013

La journée de la Terre, pour ceux qui ne le savent pas, c'est la journée se situant 2 jours après la fête quasi-officielle de la marijuana... ou la fête d'Hitler dépendamment d'à quel point vous êtes dépressif/haut dans la hiérarchie sataniste.

Donc, nous allons parlez de l’environnement et de comment nous pourrions aider notre planète de diverse manière.

-> Cesser la surconsommation.
Complexe, certes, mais je suis un narval. Vous humains ne comprenez pas le principe de l'inutile. J'ai entendu bien des choses sur l'économie. Par exemple, si on fait 10$ par heure comme salaire, un gadget que l'on voudrait s'acheter qui coûte 20 $ mais que l'on joue avec 2 minutes n'en vaut pas la peine. Le ratio de temps à se divertir/coût devrait être plus élevé ou égal au salaire.
Pourtant, ça ne veut pas dire que c'est écologique. Je crois qu'il ne faudrait acheter que ce qui est nécessaire et un très minimale divertissement. Pour les jeux vidéos, entre autres, seuls les énormes jeux comme Skyrim devrait être acheté.
Pour ce qui est de la location de films/jeux, c'est déjà excellent, mais l'achat/location virtuel est encore meilleur pour l'environnement, puisqu'il suffit alors

-> Se laver
Il est inutile de se laver autant que ce que l'on fait. Certaines personnes se lavent trois fois par jour, ce que je ne comprends simplement pas. Une fois le matin, une fois après un entraînement, un fois avant d'aller se coucher. C'est purement inutile. Avant, nous nous lavions une fois par semaine, pour aller à l'église (oui, même les narvals vont à l'église), si nous avions le temps. Prenez par exemple le Japon, endroit qui me fait peur à cause de la chasse et des bonbons au krakens, où il est correct de ne pas se laver pendant quelques jours. Peut-être pas une semaine, mais 3 à 5 jours sans se laver est normal.

-> Ne pas conduire
C'est simplement inutile, si on parle d'une seule ville. Nager est utile. Pour les humains, le vélo ou le transport en commun semble être la meilleure idée. En plus, en faisant du vélo, on améliore notre cardio. Et améliorer notre cardio, c'est améliorer notre vie !

->L'eau
Pas d'eau gaspillée. Rien ne sert de la laisser couler pendant qu'on se brosse les dents. I-e-NU-e-TILE. Arroser son ciment à la place de le balayer ? Complètement stupide ! NOUS AVONS BESOIN D'EAU. Donc, laissez-nous en.

Bon c'était tout, ce sont seulement les points les plus majeur pour un seul individu. Sachez par contre une chose : oui, les humains doivent chacun aider l'environnement. Mais, ce sont les industries majeures et hautes-sociétés qui doivent faire la plus grande part. Enterrer les déchets n'est pas un moyen acceptable. Il y a d'autres options, des plus mauvaise, bien sûr, comme les jeter à l'eau, mais aussi de bien meilleurs, comme par exemple, s'en servir pour produire de l'électricité, comme dans les pays scandinaves.

Voici aussi une liste très intéressante complémentant la mienne.

17/04/2013

E.T. mais en vrai

15 avril 2013

Bon, un peu de mises à jour.

Notre projet s'est très mal déroulé. Nous avions décidé de fabriquer un prisme de verre, le genre en prisme triangulaire en verre, rempli d'eau, qui décompose la lumière sur une surface sombre. Et bien, ça n'a pas marché et je ne comprends toujours pas pourquoi.

Mais il y a plus important. Nous disposons ici d'une radio. Bien sûr, cela n'est sensé servir qu'à se communiquer plus aisément au travers du vaisseau. Seulement, il n'y a plus de vaisseau. Nous ne sommes que dans une singulière pièce assez bien garnie en nourriture mais où j'hésite tout de même à me faire un canard confis. Et bien, dernièrement, je crois avoir entendu une voix dans cette radio. Non sérieusement je me pose de vraies questions ici. Je viens juste de réaliser que les ondes radios voyagent dans l'espace et je reçoit un message. Petit-Canard dormait, alors il n'en sait rien. J'hésite toujours à lui dire. Enfin, je ne sais pas si cela change quelque chose puisque je n'ai rien compris. J'ai beau essayé de me remémorer le message, je n'y trouve aucun mot. Je voudrais bien vous le communiquer mais ça m'est impossible. Ainsi, nous allons parler d'extra-terrestres.

Bon, je sais bien que bon nombre de théories sur les reptiliens et les autres *tousse* inventions *tousse* pourraient sembler plausibles mais je n'y croit pas. La vie sur Terre est si improbable, elle représente une si mince chance dans un tel univers que le fait que cela se reproduise une seconde fois m’impressionnerait incroyablement. Mais, déjà là, qu'est-ce qui dit qu'ils auraient l'air de cette atrocité (voir l'image à droite). Pourquoi n'auraient-ils pas l'air de roches ou pourquoi ne seraient-ils pas des organismes unicellulaires ? Rien ne dit qu'ils seraient complexes.

Mais enfin, ils seraient en vie, non ? Il faut définir vivant je crois.

J'aime penser que quelque chose de vivant n'est pas juste quelque chose qui ressent des émotions comme certains semblent le croire. Je préfère penser que quelque chose de vivant n'est seulement que quelque chose qui pense. Soit par 0 ou 1. Vous pouvez croire ce que vous voulez, le cerveau humain marche à peu près comme un ordinateur. Ce que je veux apporter en affirmant cela, c'est qu'ainsi, un robot complexe pourrait être définit de vivant. Le problème, c'est qu'un micro-onde aussi. La définition d'un être vivant est donc un organisme formé de cellules. Un organisme nécessite d'être fait de matières organiques, ce qui est donc la seule différence avec un ordinateur. C'est pourquoi je crois qu'une IA très performante devrais être considérée «vivante de manière informatique». Il serait par contre complexe d'établir une échelle de performance sur laquelle on pourrait placer cette IA. Aussi, il faudrait qu'elle soit quasi-humaine, ce qui n'est pas du tout près d'être atteint.

En fait, je dois avouer que je trouve beaucoup moins de chose à dire la dessus que ce que je croyais. La vie est incroyablement peu probable, l'intelligence humaine/narvale l'est encore moins. La chance qu'il y a d'autre vie sur une planète est déjà si faible, encore faudrait-il qu'elle soit intéressante. Il faut qu'elle soit sur une exoplanète, ce qui exclut l'énorme majorité des corps dans l'espace. Et en plus, il faudrait qu'elle soit là, durant la même période que nous, d'une distance pas trop dégueulasse. Rien ne dit que ces extraterrestres seraient des monstres armés de pistolets laser.

Au final, concentrons-nous sur l'exploration spatiale plutôt que de chercher des choses précises au hasard.

05/04/2013

L'intelligence artificielle

5 avril 2013

Ok, moi et Petit-Canard, on va juste construire un prisme de verre pour montrer le spectre visible. Ça va résumer notre projet.

On va donc faire une pause.

Parlons de l'intelligence artificielle. Est-elle bonne, est-elle mauvaise ?

Je dis ça car j'ai revisionné Matrix dernièrement avec mon otage nouvel ami.

Donc, finissons-en vite avec le principe de bon et mauvais.

C'est de la morale, quelque chose créé par l'homme afin d'améliorer les chances de survie et plus tard le contrôle d'une population. Pourtant, les animaux ont eux aussi une certaine morale. Dans un troupeau de loup, on ne mangera pas son frère simplement par faim, sauf si c'est le seul moyen de survie. Cette morale diffère dépendamment de l'espèce. La mante religieuse mange la tête du mâle après copulation.

Je ne crois pas que la vie marche ainsi. Je crois qu'il n'y a que des buts. Quatre types en fait.
La survie, le but naturel, animal, celui qui nous donnera l'espoir de résister à des situations impossibles ou extrêmes, celui qui nous donne notre adrénaline, qui nous pousse à devenir fort.
Les nombreux buts de la société, le principal étant l'enrichissement matériel. Avoir de l'argent, aussi stupide que cela puisse paraître, nous guide. À croire que la société occidentale n'a pas écouté Fight Club. N'oublions pourtant pas que voyager, devenir populaire ou même un personnage historique en sont aussi.
Le but de l'humanité : apprendre, connaître et découvrir. Certains pourrait le considérer comme un poison, c'est ce qui nous a permit d'écrire sur un clavier et de faire cuire de la nourriture avec un four électrique. C'est aussi ce qui va nous amené aux limites de l'espace. C'est ce qui fait que je suis un narval et que je suis à bord d'une navette (ou d'une capsule suicidaire remplie de nourriture).
Les buts personnels, je les considères comme les buts qui ne s'apparente pas à aucuns des suivants et qui est possiblement contraire à un but de la société. Dominer la Terre avec le fascisme en est un. Sauver une population entière d'une maladie inconnue en est un aussi.

Ce que je crois ? Que l'humanité devrais rester plus près de son côté animal, tout en apprenant et en découvrant. La Matrix contenait une pensée qui m'a époustouflée. Les humains, contrairement aux animaux, ne cherche pas à survivre, ils s'installent, dominent et quand ils sont trop, une partie de cette population s'installent ailleurs. Comme un virus. C'est ce simple mode de vie, cette idée simpliste et évidente qui est une des cause majeure du pourrissement de la base même de la société actuelle. C'est une des raisons qui montre que même si on modifie de politique, on ajoute des lois, on renverse de gouvernement, on ne changera jamais rien à ce monde.

Bien sûr, rester à ce côté animal ne semble pas approprié. Pourquoi ? Simplement parce qu'ainsi, on ne se détruira pas comme on le fait. Cela impliquerait aussi de nombreux changements dans les modes de pensées qui sont de nos jours si présent. Penser au féminisme, cela pourrait-il s'appliquer autant que présentement dans une société où les hommes chassent et les femmes s'occupent des enfants ? Mais, n'est-ce pas ainsi que la nature est faite ? Bien entendu, certains diront que les humain ont évolués et j'en conviens, seulement personne ne peut dire que c'était la meilleure chose à faire. Par contre, cela dépent du but. Mais, l'égalité ne serait pas un but de la société ? Oui. Pourtant, personne ne dit que la société est mauvaise chose pour l'humanité.


Bon, après une introduction si énorme, vous avez droit à une image d'une flaque d'eau. Remerciez-moi plus tard.

Donc, l'intelligence artificielle. À quels but la création d'une telle chose serait-elle apparentée ? Je dirais, si on ne parle que de sa création, la découverte. Alors, son utilisation ? Les hommes sont en train de développer un ordinateur qui pourra nous aider à comprendre le cerveau humain. Donc, connaissances, but de l'humanité. Des robots qui pourront faire le ménage ou autres tâches ? On gagne du temps, but de la société. Des robots défensifs (sans être des robots militaires), survie.

Ce que je hais de l'intelligence artificielle, c'est le danger d'une rébellion. iRobot montre bien ce qui pourrait arriver. Aussi, la personnification d'androïdes me semble déplaisant. Depuis l'invention de la poupée gonflable, j'ai peur de ce que les humains feraient de tels robots mimant les hommes (ou surtout femmes dans ce cas-là).

Blade Runner (ou le roman, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques) montre que le monde «parfait» des hommes et des robots ultra-intelligent est très différent. Alors que les hommes veulent être riche, puissant, violent, personnellement heureux, les robots veulent un monde où les espèces peuvent cohabité, ou les écosystèmes de la Terre est respecté et ou la violence inutile est inexistante  Un monde si beau et si chaleureux pourrait-il réellement exister avec la présence d'êtres barbares comme les hommes ? Je ne pense pas. L'extermination des humains est-elle donc une certaine solution ? En tant que narval, je crois que leur emprisonnement est beaucoup plus approprié.

Alors, pour ou contre l'intelligence artificielle ? C'est relatif.

20/03/2013

C'est...

17 mars 2013

J'aime tant vous laisser en suspend. Notre sujet de recherche sera le verre.

Aussi, c'est un long projet. Les messages ici s'en verront réduit.

Mon prochain message sur le blog sera pour ce que sera le projet et non la recherche.

18/03/2013

Coupure de croûte

En fait on va laisser tomber la série que j'avais commencer. Oui, le monologue.

C'est donc au travers de mon questionnement précédent que j'ai remarqué que j'entrais dans la troisième étape du supposé voyage. J'ai envie de faire des projets et de recommencer à m'entraîner. De toute façon, j'ai toujours mon labo !

Merde, mon peuple meurt, nos enfants souffrent, nos femelles se font violer et moi je veux m'amuser.

MAIS QU'EST-CE QUE JE PEUX FAIRE, HEIN ? C'est pas en pleurant que je vais régler quoi que ce soit. Je n'ai plus qu'à espérer que cette cabine va atterrir sur Terre sans problème, possiblement en douceur et dans l'eau. Mais c'est littéralement impossible.

On va donc y aller avec une nouvelle. Ce matin, j'ai ouvert un compartiment que je n'avais jamais ouvert et un cadavre humain m'est tombé dans les bras. Pour ajouter à mon traumatisme, ce n'était pas un cadavre mais un humain en parfaite santé. Quel rebondissement ! C'était Petit-Canard. Je cite.

«Ils ont dit que j'étais dangereux car je t'avais aider pour quelques choses. Mais je ne argharbabableeee»

C'est alors que j'ai commencer une session de torture intensive.

Trois doigts et six orteils plus tard, j'avais compris qu'il ne savait rien de la guerre et des plans de Monsieur S. Je lui ai parlé de ce que j'avais l'intention de faire et il m’approuva. Il se mit à genou et jura fidélité aux Grand Seigneur Royal Mondial Orquien-Morsien-Narvalien Ainsi Que Plusieurs Alliances Poissonniennes Narval A. Solitaire, tout ça sans que j'ai à lui scier plus que deux dents. J'ai donc maintenant un compagnon vers l'Enfer.

C'est donc ainsi que nous avons décidé du premier sujet de recherche.

15/03/2013

Démence, paranoïa et autres petits plaisirs

16 mars 2013

Je suis perturbé, traumatisé, choqué, frustré et très peu confortable assis sur ce lit que je changerais bien si je n'étais pas seul dans cette minuscule cabine.

En plus, je viens de réalisé que je suis un imbécile.

Combien de temps est-ce que cela fait que je me fous complètement du monde alors que je pourrais (peut-être) aider mon armée sur Terre ? Attendez, voyons voir ça. Révisons ensemble chacun des méfaits ayant survenus dernièrement.

05/09/12 - Début du blog
21/09/12 - Plans officiels de N.A.R.V.A.L. 0.3
12/10/12 - Départ vers l'espace, début de la captivité
22/10/12 - Révélation de Colonel Moutarde, Petit-Canard et de Monsieur S, fin de la captivité
02/11/12 - 1/6 du voyage, confection des pièges
16/11/12 - Début de l'entraînement à l'aide de la soufflerie, début du laboratoire
20/11/12 - Mon père envoie un commentaire dans «Envahir le ciel», je lui réponds en lui parlant de l'assaut narvalien sur Terre qui est à venir
28/11/12 - Fin de l'entraînement
05/12/12 - Approche de Mars
07/12/12 - Début de l'assaut narvalien sur Terre sans mon accord, les orcs nous prennent par surprise (?), dernier contact avec mon père
19/12/12 à 09/01/13 - Je semble avoir subit une attaque, j'en aurais donc perdu la mémoire ? (C'est la première fois que je relis ce que j'ai écrit ici, et le message du 19/12/12 me donne froid dans le dos, surtout qu'on croit y lire «Je n'ai pas grand temps. Ils vont m'avoir. Lisez bien : je ne suis pas le seul à être en danger.»)
09/01/13 - Je suis enfermé dans ma chambre, je reprends du poids
18/02/13- Je réalise ne plus être attaché au vaisseau
16/03/13(Aujourd’hui) - 1/3 du voyage accompli, si c'est toujours valable

Attendez une minute.

 je ne suis pas le seul à être en danger

J'ai peur, tout le monde. J'ai peur car je ne sais pas ce que je voulais écrire.

Je dois impérativement savoir ce qui s'est passé le 19 décembre 2012. J'ai été agressé et il est possible que ce soit à partir de cette date que ma cabine fut détachée.

Vous savez ce que ça veut dire ? Que le vaisseau avait été fait pour que je puisse être expulsé.

La théorie la plus plausible serait une alliance humaine-orquienne. Les humains aurait pris avantage du fait que je sois un étudiant afin de m'écarter de la guerre. Ils auraient donc demandés aux orques de nous poignarder dans le dos et peut-être même d'avoir kidnappé/tué mon père.

Mais tout cela ne colle pas. Lors de la 4ème Guerre Marine en 1980, les orques furent nos plus précieux alliés lors de la chute de l'empire morsien. Nous avons eu une loyauté mutuelle depuis ce temps. Quel aurait été l'idée derrière un accord si traître ?

 je ne suis pas le seul à être en danger

À qui est-ce que je m'adressais ?

22/02/2013

Les Besoins de la Vie ou Des Arcs-En-Ciels, des Poneys et de la Couleur Rose-Bonbon : Toujours plus de croûte

18 février 2013

Vous vous demander surement qu'est-ce que ce titre loufoque. Attendez, il y a plus important.

En fait, j'ai décidé de passer par les conduits de ventilations pour m'infiltrer dans le vaisseau. Voyez-vous, j'en avais plus qu'assez de me réfugier ici. De plus, il me manquait de grande quantité d'alcool. Seulement, il y avait deux problèmes. Uno, contrairement à ce que je croyais, je ne possédais pas de pouvoirs me permettant de rétrécir ma taille à volonté. Deuxo, je ne suis plus attacher au vaisseau.

Et oui, je vagabonde dans l'espace sans aucune destination. C'est pour cela que ma porte était fermée et c'est aussi pour cela que je n'entendais plus les humains. Je suis seul.

Je suis seul et c'est la guerre.

Bon, tant pis pour la séquence mélodramatique narvalienne, je suis nul à ce genre de jeu. Aujourd'hui on va commencer une série de textes nommée «Les Besoins de la Vie ou Des Arcs-En-Ciels, des Poneys et de la Couleur Rose-Bonbon» où je vais faire un monologue sur qu'est-ce qu'il faut pour abriter la vie sur sa planète. Commençons.

-Bonjour M. Solitaire et bienvenue à ce monologue si ludique.

-Bonjour M. Solitaire, merci.

(Vous n'aimez pas mon humour recherché, vous cessez de lire)

-Aujourd'hui nous allons parlez de ce qu'il faut pour abriter la vie sur sa planète.

-Mais le cher lecteur anonyme le sais déjà puisqu'il l'a déjà lu !

-Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. Sachez, M. Solitaire, que je suis votre création et que je ne vis que dans un univers irréel où je ne sais que posez des questions sur ce qu'il faut pour abriter la vie sur sa planète et que je ne ferai qu'attendre votre réponse.

-Bon, esclave portant mon nom, cesse tes stupidités et pose moi la question.

-Parfait, M. Solitaire. Parlez-vous de la croûte terrestre.

-Ah ! Il n'y a jamais trop de croûte, n'est-ce pas ? Cette zone est remplie de choses très intéressante.

-«Jamais trop de croûte» ? C'est douteux ! [rire]

-Non. N'agit pas en imbécile.

-Bien M. Solitaire.

-Alors, la croûte terrestre se situe de 0 km à 70 km de la surface de la Terre. Ceci est si l'on considère la croûte terrestre océanique et la croûte continentale comme un ensemble. Respectivement, ils sont de 7 km à 12 km et de 30 km à 70 km d'épaisseur. En fait, la composition de ces deux croûtes est très différentes. Celle de la croûte océanique ce compose d'abord de sédiments, puis de basaltes et finis par une couche relativement grande (comparée au 2 précédentes) où l'on a surtout des roches basaltiques cristallisées. Pour ce qui est de la croûte continentale, il y a trois croûtes distinctes. La croûte superficielle (qui est faite de roches sédimentaires et de roche volcaniques), la croûte supérieure et la croûte inférieure. La croûte superficielle est faite de roches sédimentaires et volcaniques, la croûte supérieure est composée de roches métamorphiques et magmatiques et la croûte inférieure. C'est aussi dans cette croûte que l'on construit des mines. La mine la plus profonde est la mine de la Moria est la mine Tau Tona en Afrique (3.9 km de profondeur)

-Bravo ! Votre réponse contenait [12] fois le mot "croûte !

-Heum, ça va ?

-[Choix:] Oui.

-Bon, pose ta prochaine question...

-Et la composition de la croûte terrestre ?

-Et bien, j'ai déjà parler des types de roches mais j'estime, M. Solitaire, que vous voulez savoir de quoi ces roches sont faites. En fait, principalement d'oxygène (retrouver dans les zone caverneuses). Vous semblez confus. Ce sont des roches, leur composition est longue et pénible. Mais ces roches se composent surtout de silicium, d'aluminium et de fer (sans oublier des dizaines d'autres éléments).

-Dites-moi M. Solitaire, mangez-vous vos croûtes de pain ?

-Oui mais pourquoi cette question ?

-Mais pour ajouter le mot croûte une fois de plus, il est si plaisant à lire.

-Ah.

-Et pour ce qui est de la prochaine croûte ?

-Son nom est l'asténosphère. Elle est entre la croûte terrestre et le manteau (les deux parties). En fait, elle fait partie du manteau terrestre mais je préfère en parler comme étant une croûte distincte. C'est là que se déplace les plaques tectoniques puisque c'est une partie visqueuse et ductile de notre planète. Le manteau, qui est soit-dit-en-passant homogène, est séparé en deux partie. Le manteau supérieur et le manteau inférieur. Le manteau supérieur est plus visqueux que le manteau inférieur sans pour autant l'être plus que l'asténosphère. Il est principalement composé de roches telles que l'olivine, le pyroxène et le grenat. Pour ce qui est du manteau inférieur, c'est la maison du magma. Certains volcans voyagent avec les plaques tectoniques et sont donc éteints très fréquemment. Par contre, d'autre ont leur source de magma dans le manteau inférieur et se voit donc posséder une source quasi-infinie. Bien sûr, d'autres volcans puisent dans la surface du noyau terrestre mais ne divaguons pas du sujet. Finissons ceci en affirmant que le manteau (les trois parties) se situe à environ 50 km à 2900 km de la surface de la Terre.

-010100000110000101110010011001100110111101101001011100110010000001101010011001010010000001101101011000010110111001100111011001010010000001101100011000010010000001100110011001010111001101110011011001010010000001100100011100100110111101101001011101000110010100100000011001010110111000100000011101000110111101110101011100100110111001100001011011100111010000100000111000000010000001100111011000010111010101100011011010000110010100100000011001000010011101110101011011100010000001101010011001010111010101101110011001010010000001100111011000010111001001100011011011110110111001101001011101000110111100100000011010010111010001100001011011000110100101100101011011100010110000100000011011010110000101101001011100110010000001100011011001010010000001101110001001110110010101110011011101000010000001110010011010010110010101101110001000000110010001100101001000000110010001101111011101010111010001100101011101010111100000101110

-Heum, quoi ?

-Pardonnez-moi, j'ai eu un petit bug. La prochaine question dans ce qu'il faut pour abriter la vie sur sa planète est «Parlez-nous du noyau de la Terre». >input "croûte [comment: croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte croûte pâte]

-Bon...ok... alors le noyau de la Terre est en deux parties se situant de 2900 km à 6371 km de la surface de la Terre. Le noyau externe est liquide et composé majoritaire de fer. Une des choses les plus impressionnantes du noyau externe est que des gigantesques colonnes de métal liquide «monte» vers la surface. Elles voyagent à des vitesse supersoniques. Mais, c'est une substance ferromagnétique, donc cela crée un électroaimant immense. C'est la principale raison de l'existence d'une magnétosphère, qui nous protège des vents solaires, sur notre planète. Pourtant, ce n'est pas tout. Puisque le métal en fusion se frotte constamment  cela crée de l'électricité statique puis des décharges électriques beaucoup plus puissantes que la foudre et énormément en plus grande quantité. La température moyenne y est de 4000°C.

-Et pour ce qui est du noyau interne ? Il y en a bien un ?

-Oui, mais on entre dans les suppositions. Nous savons à peu près à quoi nous attendre mais rien n'est sur. En fait, nous ne connaissons que les bases de la graine (autre nom du noyau interne). Nous savons qu'elle est principalement faite de fer cristallisé. En fait, c'est une véritable forêt de cristaux solides. La pression au centre de la Terre est environ 3,5 millions de fois plus grande qu'à sa surface. Aussi, la température y est de 7000°C. Il y a aussi de larges chances que ce gars-là s'y entraîne.

-Ok >input "fin

Sources (séparé par CROÛTES) : [1 2 3 4][1 2 3 4 5][1 2 (Voyage au Coeur de la Terre, Docu-D, Canal D, Astral Média)]

18/02/2013

Réconciliation et profondeurs

15 février 2013

Vous savez quoi ? On va se réconcilier. Je suis toujours enfermé, certes, je n'ai aucun contact avec mon père et je n'ai aucune idée de la signification d'une guerre narvalo-morsienne, certes, je me tiens au plus souvent dans un coin de ma pièce, armé de ma fidèle hache, certes, mais ça ne me dérange plus. Je vais cesser de vous haïr, ou du moins faire sembler de vous apprécier. Cette relation sera établie sur des mensonges et ne semblera être qu'une fourberie simpliste, pourtant, je vous aime.

Bon, ça devient étrange.

Alors, j'ai décidé qu'il était temps de faire une recherche, quelque chose pour commencer sur de nouvelles bases et avec un peu moins de tension que mon précédent texte. On va parler de biologie marine. Mais, pas n'importe laquelle. Parlons abysses et profondeurs marines.

Avant de débuter, je me demandais comment les courants marins étaient créés ou plutôt, pourquoi il y en a-t-il ? Bien sûr, ce n'est pas le travail d'un seul phénomène mais de plusieurs. Le réchauffement solaire élève l'eau à certains points, à cause de l'évaporation. Un autre phénomène lui ressemblant est celui de la gravité du Soleil et de la Lune qui déforme l'océan, créant des marées hautes et basses. À son tour, le vent pousse l'eau. C'est simple à comprendre mais je n'irai pas jusqu'à expliquer le phénomène des déplacements de masses d'air chaudes et froides créant le vent.

Une dernière cause principale des courants marins est la force de Coriolis. C'est assez peu complexe mais il faut bien visualiser la Terre et sa rotation pour comprendre son effet sur la planète. Voici la meilleure explication que j'ai pus y trouver. Je sais, j'ai voler ce .gif sur Wikipédia et faire ses recherches avec Wikipédia c'est l'équivalent de payer une marchande de bonheur sauf que je l'ai trouvé très bien fait. Il montre l'effet que cause de déplacement d'un objet tournant sur lui-même ainsi que le déplacement de sa force centrifuge (le point noir). La Terre fait sensiblement la même chose avec les courants, faisant en sorte que les courants au Nord de l'équateur tournent dans en sens horaire et l'opposé pour ceux au Sud de l'équateur (façon de parler, cette carte explique mon point de vue). Cela crée aussi ce que l'on appelle des gyres. Ils y en a cinq principaux (Gyre de l'océan Indien, de l'océan Pacifique Nord, de l'océan Pacifique Sud, de l'océan Atlantique Nord ainsi que de l'océan). Pour des gyres plus secondaire, référez-vous à cette carte (que vous pouvez zoom en tenant CTRL et en tournant la roulette de votre souris).

Alors, êtes-vous prêt pour les abysses ? Ok. Parlons d'abord de leurs formations. Les plaques tectoniques se sépares les unes des autres créant des failles énormes telles que la fosse des Mariannes dans le Pacifique où l'on peut trouver des créatures d'une beauté presque irréelle. Soit dit en passant, cette fosse est la plus profonde de notre planète, allant jusqu'à 11034 mètres de profondeur. Et oui, James Cameron y est allé.

Petite parenthèse  les lophiiformes (connus en anglais comme "anglerfish") ne vivent pas dans les abysses extrêmes. Du moins, pour le type commun à énorme bouche et petite lampe : ça. Ils vivent en faite dans une moyenne de un kilomètre de profondeur, où la lumière solaire n'atteint que très très faiblement la zone. Ils attirent les autres poissons avec leurs bioluminescence, pour ensuite les libérer de leurs souffrances. Oui, ils les mangent.

Retour aux abysses (4 kilomètre sous le niveau de la mer). Qu'est-ce qui vit dans un tel endroit ? En fait, il faut vous y attendre, les poissons les plus profonds à ne jamais avoir été observés étaient situés à
 8370 mètres sous le niveau de la mer. Certains d'entre vous se questionneront donc sur ce qu'il y a d'autre. Et bien, des organismes. Pas des coraux par contre. Non, des bactéries, des planctons, des végétaux marins (souvent minuscules).

Dernière parenthèse, le concombre de mer n'est pas un concombre, seulement un organisme ressemblant au concombre commun. Il ne dépasse pas les abysses.

Sources : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Les abysses ne me font pas peur, putain d'étoile de bâtard. -Bob "The Machine" L'éponge