22/10/2012

À la recherche de sens

22 octobre 2012

Ils ouvrent la porte. Je ne vois pas leurs visages : trop de lumière émane de l'ouverture. Je suis aveuglé. Je crois entendre des bruits, des sons, des mots. «Tu vas sortir d'ici». Je tente de me relevé. Je tombe. Après plusieurs essais, je réussi à me tenir en place, finalement. Bon dieu, comme la lumière m'harcèle la vue. Je la hais, elle et ces hommes. Ces humains. Attendez. QUOI ?!

«Je vais m'en aller ?»

Mes sens me trompent. C'est impossible. Je... Non. La dernière fois que j'ai dit ça je me suis fais envoyer dans l'espace alors oublions toute logique. L'homme semble me répondre. Je tend l'oreille. Il répète.

«Oui.»

Bon. Ça veut dire quoi, ça ? Ils vont me relâcher dans le néant ? Je vais mourir du manque d'oxygène ? Ils vont me laisser sur la Lune ?

«Suis-moi, tu vas comprendre.»

Parfait, allons-y, monsieur le geôlier. Apportez-moi à la joyeuse potence. Vers l'infini et plus loin encore ! -Buzz Lightyear (ou Buzz L'éclair pour les enfants avec une éducation douteuse). Je n'ai aucune idée de combien de minutes passèrent simplement à me rendre à la porte, à monter ces deux marches que j'ai si longtemps observé grâce aux faibles rayons lumineux qui sorte de je ne sais où. J'ai enfin pu voir parfaitement l'homme qui m'a parlé durant tout ce temps. Il était de grandeur moyenne. Plutôt bedonnant. Cheveux bruns. Il porte un masque et un long habit de cuir sombre. Heu... quoi ? M'aurait-on apporter afin de servir d'objet de jeux du genre peu-catholique ? J'ai peur. Je suis terrifié. Faux, il enlève son masque.  Il a l'air quand même sympathique  Ça me plait. Je crois que nous allons devenir amis si nous oublions cette petite mésaventure, veux-tu ? Nous traversons le vaisseau, vaisseau que j'ai imaginé durant une éternité. Les portes, les corridors, le personnel adolescent (moi non plus, je ne comprends pas) j'avais rêvé à cette navette. Tout le monde, tout ces... humains... me regardèrent avec de lourds questionnements.

«Ok, on y est.»

Nous étions dans une grande pièce avec maints moniteurs. Les petits hommes travaillaient avec acharnement sur leur clavier, semblable à moi et mon blog sauf qu'eux conduisait ce mastodonte. L'homme se tourna vers moi et croisa ses mains derrière son dos.

«Ici, nous pouvons contacté le quartier général où se trouve celui dont tu connaîtras l'existence sous le nom de Monsieur S. Moi, tu m’appelleras avec le pseudonyme Colonel Moutarde.»

«C'est une blague ?»

Il poussa un long soupir exaspéré. Je commençais grandement à douteux du sérieux de la situation.

«Non. Ta première mission officielle pour notre vaisseau sera d'imaginer un jeu qu'on pourra faire au sein de la navette. Je ne sais pas, un jeu de société, un sport qui est pensable ici. Peu importe. Prends ton portable. Tu as l'air de bien l'aimer. Tu pourras désormais circuler partout dans le vaisseau. La salle de repos qui te servait de chambre confortable adaptée à ton espèce est maintenant meublée et prête à t’accueillir comme il se doit. Bienvenue parmi nous, Narval Solitaire.»

Je prends quelques secondes pour évaluer la situation. Il y a un colonel dans le vaisseau qui demande à un narval d'inventer un jeu de société. Où suis-je ? Dans un dérivé de Star Trek et de Family Guy ? Je prends mon ami électronique et quitte la pièce. Je lui poserai des questions plus tard. Autant faire ce qu'il demande tout de suite pour éviter la colère de Monsieur S.

Avant d'arriver dans ma «chambre», un humain m'arrête.

«Je suis sensé t'aider avec le jeu.»

Sans demander pourquoi, j'accepte et nous pénétrons dans mon antre désormais de style moderne et en possession d'une source de lumière potable.

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