09/09/2012

La Liste

7 septembre 2012

Ok, ok. Je ne comprends plus rien. Apparement, on va vraiment dans l'espace. Et oui, je serai le premier narval à aller dans l'espace. Enfin, je crois. Bon, peu importe.

Après un cours théorique sur la gravité (comme c'est triste, moi qui avait passé toute une soirée à rédiger un article complet sur Newton et ses lois), on a commencé à parler de la navette spatiale. Alors, j'ai décidé de comprendre le fonctionnement d'une fusée. Pas une navette, à ne pas condonfre ! Ni un moteur. Je parle simplement du moyen de propulsion hors de l'atmosphère. J'ai cherché pendant quelques temps comment lancer un vaisseau mais on dirait que c'est introuvable dans les vastes plaines du internet. Donc, je regarde quelques pages sur comment construire une magnifique fusée en plastique. Tout de même, je pourrais en déceler certaines informations. Haha, que vois-je ? "How to build a space shuttle". Merci, de ta précieuse aide Google. J'y vais.

Traduit littéralement, il y a quatre parties dans une navette spatiale. Les deux boosters rocket solides, les trois engins principaux pour l'orbitre, les deux tanks d'essence externes et l'engin de maniement orbital. Bon, en français il y a deux rockets, trois moteurs, deux conteneurs à essence et un gros volant. Observons en détail ces quatres parties.




Commençons par le début : les deux rockets. Ce sont le système de propulsion qui permettent à la navette de décoller, en plus de lui servir de support durant son assemblage et avant son départ. Il sont suffisament puissants pour lui faire traverser une grande partie de l'atmosphère. Ce sont eux qui vont tomber de la navette en premier, grâce à leur systeme d'auto-destruction. Non, ils n'explosent pas : ils seront parachutés. Ils sont remplis d'un combustible extrêmement concentré et d'un moteur à leur fin.
Maintenant, c'est le tour des moteurs principaux. Ils combustent l'hydrogène et l'oxygène liquide contenu dans les réservoirs et aide les rockets à sortir de l'atmosphère. Ils possède une chambre de pré-combustion où le carburant est préssurisé et est ensuite amené à la chambre principale. C'est là qu'il sera brulé pour propulser la navette. Les trois moteurs sont motés sur les plateaux tournants afin de modifier la trajectoire.

Ensuite, les deux conteneurs externes. Je sais ce que vous penser. Qu'il n'y en a qu'un. Ce qui est totalement faux ! Il y a un conteneur d'oxygène liquide, au devant de la navette, et un conteneur d'hydrogène liquide du côté des moteurs principaux. Ces réservoirs seront abandonnés dans un fois la navette en orbite.
L'engin de maniement orbital est probablement la pièce qui me causera le plus de problème à comprendre sérieusement. Très simplement, c'est le moteur qui permettera à la navette de changé d'un orbite à l'autre après avoir été lancée.  Ils possèdent deux liquides : le carburant hydrazine et  de nitrogène peroxyde d'azote. Ensemble, ces deux liquides brulent sans avoir besoin d'oxygène, pour ensuite être poussé par la pression exercée par l'hydrogène. Il est construit pour pouvoir s'activer et se désactiver rapidement, afin de modifier précisément la trajectoire. Le plus beau là dedans, c'est qu'il  y a deux engins comme ça. D'accord, j'avoue que j'avais oublié de le préciser.  Aussi, vous l'aurez surement deviner, les moteurs et principaux et les engins de maniement orbitaux sont extrêmement liés.

Bravo, cher lecteur anonyme, vous êtes parvenu à lire tout ceci sans, et je l'espère, perdre le fil ! Vous méritez des explications d'un professionnel moustachu dans la liste de vidéos que j'ai moi-même préparée.

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